Fin
Comme chaque été, je me retrouve dans le même genre d’endroit : un bout du tunnel.
Après toute une année à se creuser les méninges et le cœur à écrire, j’arrive enfin au mot “fin”. Il est le début d’un nouveau temps : celui des corrections.
Le temps des corrections
Comme je vous l’ai déjà précisé dans mes derniers e-mails, nous sommes au moins 7 “sages-femmes” à nous appliquer dessus. C’est ce que j’appelle l’accouchement. Nous lisons les 264 pages en long et en large, tergiversons, cherchons mieux, pesons les mots, les aiguisons. Nous débattons, effaçons, re-re-ajoutons, rions, nous lamentons, nous relevons la nuit, etc… Jusqu’à ce que le texte soit ciselé à la perfection. Qu’il puisse éblouir tout en restant lisible.
Aujourd’hui, à 9h16 et 61 secondes, l’histoire est née.
Quel soulagement, quelle délivrance ! Nous venons de valider le mot “fin”.
Le temps de la mise en page
Sur les chapeaux de roues commence maintenant un nouveau challenge, mais cette fois c’est celui de ma fille (l’avantage d’être une équipe).
Pour moi commence le temps du baby sitting (je garde sa fille pour qu’elle puisse travailler). Puis viendra le temps pré-presse, puis celui d’avertir la presse, puis celui d’organiser le vernissage, etc…
Temps, temps et temps
En fait, pensez à votre vie…
Vous verrez qu’elle est, elle aussi, composée de temps distincts. Il y a pour chaque temps des difficultés différentes liées à des privilèges uniques. Ils appartiennent à ce temps qui ne reviendra pas.
Quoi que vous viviez actuellement, c’est certain que ça va changer. Profitez, amusez-vous, mais efforcez-vous juste à l’excellence.
Avec toute ma tendresse,
Alain Auderset
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