Violence à la maison

Cette anecdote date de quelques années déjà:

Violence à la maison
Lors de ma balade en forêt, je “bassine” souvent Dieu avec mon travail de dessinateur de BD à Son service et des nombreux défis livrés avec. Mais aujourd’hui, ce qui perturbe mes pensées, c’est mon petit garçon. 

En effet, mon fils Silas a eu des mots blessants envers sa maman, il a frappé sa grande sœur avec un truc en métal et il a refait pipi au lit (on allait pourtant vers du progrès)! 

Pourquoi?
Pourquoi ces tensions maintenant? Nous vivons pourtant l’heureux avènement de sa petite sœur… Silas a jeté une poupée par terre pour la piétiner sauvagement devant nous. Nous avions alors ressenti que la poupée représentait la nouvelle arrivée… halalalala! J’aime profondément mon petit bonhomme et franchement cette situation n’y change absolument rien. Je suis plus contrarié et étonné que triste.


La solution
-Seigneur, que faire?
De papa-cool, dois-je passer en mode sévère? Va-t’il s’assagir à coup de grosses morales et de corrections? Je suis sceptique.
Ce que Dieu me révèle alors me coupe dans mon début d’élan vieux jeu pour me laisser sans voix et débordant de compassion. J’ai compris! Mon garçon essaie de dire quelque chose qu’il n’arrive pas à exprimer avec des mots…

Mots pour maux
Arrivés à la maison, mon épouse et moi nous nous approchons du petit gars pour lui parler:
Silas, papa et Maman t’aiment d’un énorme amour. Et la venue de ta sœur ne nous oblige pas à le partager en deux ou trois. Car vois-tu, avec chaque nouveau-né, Dieu nous refile une nouvelle dose d’amour qui va avec, rien que pour lui.

Mon petit bonhomme nous a écoutés sans que ça ne semble le toucher plus que ça. Mais depuis ce soir-là, il s’est apaisé et les pipis au lit ont cessé.

 

Corrige ton fils
Le fameux “Corrige ton fils et il te donnera du repos…” de proverbe 29: 17 a été trop souvent mal interprété (on omet de lire le verset suivant qui parle pourtant de révélation…).

Je ne suis pas pour les extrêmes. Ni la fausse facilité qu’est la sévérité, ni non plus pour laisser-aller me convient, je suis plutôt POUR L’ÉCOUTE. Selon moi, corriger ne signifie pas forcément “frapper”, mais bien “corriger”, dans le sens “remettre dans le bon chemin”.

 

La parabole de la rivière
Si une rivière sort de son lit, ce n’est pas en frappant l’eau qu’on la corrige, ça ne servirait à rien, mais bien plutôt en 
LA COMPRENANT. Il faut ensuite creuser la terre en amont pour dévier le flot de sa voie destructrice, et provoquer son retour dans la bonne voie. Alors seulement, on peut dire que le courant est corrigé.

Comme cette rivière, laisse toi entreprendre par Dieu, aie confiance en Jésus. Car sinon tu vas te faire du mal et te punir toi-même.

Si un petit papa aussi imparfait que moi peut comprendre son enfant, alors imagine combien plus le Papa céleste. 


Jésus te comprend.

 

 

Bon j’arrête là, ‘y a déjà bien assez de bonheur à digérer non?
A+

 

Retrouvez d’autres réflexions de type éducatif dans Rendez-vous dans la forêt 2 (A la page 66 )

Ce courrier est dispo en audio/vidéo dans ce live:

 Live 29 de 2021 avec Alain Auderset

 

 

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