-
Archives
- octobre 2025
- septembre 2025
- juillet 2025
- juin 2025
- mai 2025
- avril 2025
- mars 2025
- février 2025
- janvier 2025
- décembre 2024
- novembre 2024
- octobre 2024
- septembre 2024
- août 2024
- juillet 2024
- juin 2024
- mai 2024
- avril 2024
- mars 2024
- février 2024
- janvier 2024
- décembre 2023
- novembre 2023
- octobre 2023
- septembre 2023
- août 2023
- juillet 2023
- juin 2023
- mai 2023
- avril 2023
- mars 2023
- février 2023
- janvier 2023
- décembre 2022
- novembre 2022
- octobre 2022
- septembre 2022
- août 2022
- juillet 2022
- juin 2022
- mai 2022
- avril 2022
- mars 2022
- février 2022
- janvier 2022
- décembre 2021
- novembre 2021
- octobre 2021
- septembre 2021
- août 2021
- juillet 2021
- juin 2021
- mai 2021
- avril 2021
- mars 2021
- février 2021
- janvier 2021
- décembre 2020
- novembre 2020
- octobre 2020
- septembre 2020
- août 2020
- juillet 2020
- juin 2020
- mai 2020
- avril 2020
- mars 2020
- janvier 2020
- décembre 2019
- novembre 2019
- octobre 2019
- septembre 2019
- août 2019
- juin 2019
- mai 2019
- avril 2019
- mars 2019
- février 2019
- janvier 2019
- décembre 2018
- novembre 2018
- octobre 2018
- septembre 2018
- août 2018
- juillet 2018
- juin 2018
- mai 2018
- avril 2018
- mars 2018
- février 2018
- janvier 2018
- décembre 2017
- novembre 2017
- octobre 2017
- septembre 2017
- août 2017
- juillet 2017
- juin 2017
- mai 2017
- avril 2017
- mars 2017
- février 2017
- janvier 2017
- décembre 2016
- novembre 2016
- octobre 2016
- septembre 2016
- août 2016
- juillet 2016
- juin 2016
- mai 2016
- avril 2016
- mars 2016
- février 2016
- janvier 2016
- décembre 2015
- novembre 2015
- octobre 2015
- septembre 2015
- août 2015
- juillet 2015
- juin 2015
- mai 2015
- avril 2015
- mars 2015
- février 2015
- janvier 2015
- décembre 2014
- novembre 2014
- octobre 2014
- septembre 2014
- août 2014
- juillet 2014
- juin 2014
- mai 2014
- avril 2014
- mars 2014
- février 2014
- janvier 2014
- décembre 2013
- novembre 2013
- octobre 2013
- septembre 2013
- août 2013
- juillet 2013
- juin 2013
- mai 2013
- avril 2013
- mars 2013
- février 2013
- janvier 2013
- décembre 2012
- novembre 2012
- octobre 2012
- septembre 2012
- août 2012
- juillet 2012
- juin 2012
- mai 2012
- avril 2012
- mars 2012
- février 2012
- janvier 2012
- décembre 2011
- novembre 2011
- octobre 2011
- septembre 2011
- août 2011
- juillet 2011
- juin 2011
- mai 2011
- février 2011
- novembre 2010
- octobre 2010
- août 2010
-
Meta
Monthly Archives: février 2016
object(WP_Post)#499 (28) {
["ID"]=>
int(10815)
["post_author"]=>
string(1) "1"
["post_date"]=>
string(19) "2016-02-28 02:01:53"
["post_date_gmt"]=>
string(19) "2016-02-28 00:01:53"
["post_content"]=>
string(17039) "
Retrouvez la version longue de ce texte ici :
http://www.auderset.com/blog/sorti-des-poubelles
La souffrance qui creuse jusqu'à la profondeur.
Des années durant, mon pote Mickey Mouse (rdvf1 p182) a connu les souffrances d'une maladie incurable. Il a bien demandé à Dieu de le guérir, mais sans résultat. Parfois aussi, il a pleuré le fils qu'il pensait ne jamais avoir. Au lieu de se révolter (ce qui à bien y réfléchir... n'arrange rien !), il le chercha davantage, criant à Lui durant la nuit et trouva consolation. Il y gagna en amitié avec son Créateur, en flexibilité philosophique, mais aussi en compassion pour ceux qui, frappés par la dureté de la vie, touchent le fond.
*/&%ӂ de machine !!!
La machine à laver le linge de Mickey souffre d'un dysfonctionnement psychiatrique aggravé, elle éclate en cris aigus sans prévenir, se bloque, a des convulsions incontrôlées et vomit du linge sale.
Le serpent des maires
Marre de cette machine infernale, il faut changer d'air !
Mick part donc boire un pot chez ses amis réfugiés politiques kosovars, du quartier d'à-côté.
C'est Mickey qui défendaient toute cette famille contre ce serpent à 9 têtes qu'est l'administration (si tu lui en coupes une, une autre repousse ayant la forme d'une demande de formulaire !) et c'est lui aussi qui faisait le taxi pour toute la famille.
L'aubaine du siècle
En passant au supermarché, il voit une fantastique aubaine, une machine à laver en promotion flambant neuve... si brillante, que c'est à croire qu'elle lui fait de l’œil. Il est sur le point de signer sur le champ un contrat de mariage avec elle, avec pour dot le reste de toutes ses économies, mais au moment d'indiquer l'adresse de livraison, au lieu d'indiquer son adresse, il y annote celle de la famille kosovare. Car se dit-il, « cette famille nombreuse en a sûrement plus besoin que moi».
La securitate débarque
Trois jours plus tard, madame Kosovare l'appelle terrifiée, Mick accourt aussitôt. En arrivant chez ses amis, il assiste à une scène tragi-comique un peu étrange. La famille retranchée dans le corridor de leur appartement, fait face à deux solides gaillards bien décidés à y pénétrer. Quand madame Kosovare voit Mickey, elle accourt vers lui les bras en l'air :
- il veulent nous voler notre vieille machine à laver !
Et c'est avec toutes les peines du monde, que Mick leur explique qu'un donateur anonyme leur a offert une machine neuve pour remplacer l'ancienne. Peu habitués au bonheur, les regards incrédules des deux parents kosovars se croisent, l'ambiance se calme. Quand la famille commence à réaliser, à croire, ce qui se passe, les cris de drame se transforment petit à petit exclamation de joie tintée d’incompréhension : qui a bien pu leur faire un tel cadeau !?!
Mickey qui feint l’ignorance comme personne, hausse épaules, sourcil, lèvre inférieure, indique nonchalamment le ciel :
- ça doit être Dieu...
En y repensant, assis seul chez lui Mickey a le sourire. Son bonheur, aurait été parfait si un cri strident suivi d’éructation compulsive ne l'avait pas sorti brutalement de ses rêveries :
*/&% de machine !!!
Bien plus tard, sans un mot d'adieu la famille Kosovare déménage, trouve d'autres compatriotes et oublie Mickey. Ils n'avaient probablement plus besoin de ses services...
Visite bénéfique
Lorsque Mickey entreprend un voyage pour me visiter, c'est tout un événement. Il ne peut s'empêcher de m'apporter des cartons de nourriture pour que nous manquions de rien, même s'il possède bien moins que moi. Lorsqu'il retourne chez lui, je sais que quelque chose l'y attend : la solitude. Mais je me console avec cette certitude : Dieu le visite lui aussi, lui tient compagnie, et lui non plus ne vient pas les mains vides.
Un jour comme un autre, sans raison particulière, ni qu'aucun médecin ne puisse se l'expliquer, un fantastique miracle se produit : il guérit !
(est-ce la fin d'un stage ?)
A l'écoute du mal
Si Mickey a perdu son infirmité, il n'a pas pour autant réussi à se débarrasser de son altruisme galopant. Même s'il a gardé des séquelles sociales infligées par trop de solitude et cette tendance à se plaindre, il repère de loin la misère des autres. Enrichi d'une expérience qu'on ne pourra jamais acquérir sur les bancs d'une école, il sait l'écouter vraiment. Régulièrement son petit appart recueille les cas désespérés croisés dans la rue.
Mickey(a) l'indémontable
Un soir, alors que Mick visite une famille en difficulté, il remarque qu'un des jeunes ados Vivamexicocondostomateporfavor (ce n'est pas son vrai nom) ne va pas bien et l'invite à manger un kébab à l’extérieur, c'est mieux pour discuter de choses intérieures (et avec la bouche pleine pour mieux postillonner !).
Mickey décide de le prendre sous son aile, le visite régulièrement, l'invite à boire des pots, à sortir, à parler. Il découvre que Viva à constamment peur, peur de tout ! De la lumière, des bruits, de la foule, peur que le bâtiment s'écroule, des voix qu'il entend dans sa tête.... Petit à petit, Mickey cerne mieux le mal-être de l’adolescent : C'est avant tout (et une fois de plus !) les conséquences d'un père absent, mais aussi d'une famille dysfonctionnelle, d'un manque d'affection chronique, d'un excès de consommation de drogue, d'abus, etc.
La BD sans paroles qui laisse sans voix
Lors d'une visite de Viva, Mickey, l'air de rien, lui file une de mes BD sans paroles, avant de vaquer à ses occupations dans la cuisine. En revenant au salon, il arrête net son pas ainsi que la routine de ses pensées en découvrant la tête déconfite de Viva.
- Que se passe t'il, Viva ?! Tu as un malaise ?
D'une voix presque inaudible, Viva répond :
- c'est... c'est la BD... je m'y suis vu dedans...
Viva lui désigne une page du livre, Mickey, intrigué, s'approche lentement et ressent un relent de pitié qu'il contient au mieux lorsqu'il découvre le dessin d'un cœur abandonné dans les poubelles...
- tu es sûr que tu en es là... ?
Viva lève la tête, parcours le livre et, d'un coup, s'arrête à une autre page. Il regarde fixement l'illustration où l'on voit toujours le cœur dans la poubelle, mais cette fois avec Jésus qui s'en approche :
- non, c'est là ! je suis là !
Dieu hante le coin ; même Viva qui continue de feuilleter le livre a dû le remarquer. Arrivé à la dernière page, on y voit le dessin d'une main tendue vers le lecteur, comme une invitation à la saisir. Viva tourne le regard vers Mickey et la voix tremblante lui dit :
- j'aimerais donner ma vie à Jésus !
Et c'est ce qu'il fait. Simplement, là, fermant les yeux et s'adressant en une prière sincère à l'hôte invisible de ce lieu. L'instant est fort et décisif pour changer le cours de sa vie. Le regard de Mickey se trouble (fichu poussière dans l’œil !)
Début de chemin
Ce nouveau départ date d'à peine 1 mois, mais déjà l'entourage de Viva a remarqué quelque chose en plus. Pas juste un sourire que l'on croyait définitivement perdu, mais une force, une énergie qui n'était pas là auparavant. (« Force », « Énergie » encore des surnoms que l'on donne à Dieu).
Peu importe le chemin qu'il reste à accomplir vers la guérison,
pourvu que tu te sois décidé à le prendre, plutôt que de sombrer dans l'amertume.
L'autre soir, Viva a dit à Mickey :
- Mick... tu es comme un père pour moi.
(ha, encore cette poussière dans les yeux !)
Ps : Mickey a des douleurs aux cervicales qui lui sont apparues...
Ayez une pensée pour lui, je suis certain qu'il ne verra pas d'inconvénient si sa nouvelle formation ne dure pas trop longtemps.
Last new
Récemment, un valaisan a réimprimé 5'000 nouvelles BD sans paroles pour les distribuer dans sa région. Je prie qu’elle rencontre d'autres Viva(s).
Saahsal prend de l'ampleur
Plusieurs personnes-clés du monde de la musique régionale nous ont repérés et nous multiplions les dates dans des milieux alternatifs (décalés, Babyloniens, perdus, spécial, nouveau, etc.) du rock. Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à nous suivre, ça vous fera un moment récréatif et ça nous encouragera grave.
Aperçu des concerts :
mars
3 à L'entourloope de Chaux de Fonds https://www.facebook.com/events/1323889617636961
15 au Zélig (EPFL) Lausanne
24 Maison de paroisse, Neuveville
16 Avril, au Festiv'Art, Agen (FR) http://www.standup47.com/festivart/programme
21 Mai, au Glatz, Tramelan
18 Juin, Rotefabrik, Zürich
plus d'infos : www.saahsal.com
Témoignage et show
mars
le 4, Je donne un témoignage à Chavorney : http://www.auderset.com/news/soiree-temoignage-a-chavornay
le 13, je joue un spectacle au Valais : http://www.auderset.com/news/festival-des-familles
26 à La Roche-Sur-Yon (FR), j'y joue pour la première fois en Vendée « Athée non-pratiquant » : http://www.auderset.com/news/auderset-en-vendee
"
["post_title"]=>
string(38) "Sorti des poubelles ( version courte )"
["post_excerpt"]=>
string(0) ""
["post_status"]=>
string(7) "publish"
["comment_status"]=>
string(6) "closed"
["ping_status"]=>
string(6) "closed"
["post_password"]=>
string(0) ""
["post_name"]=>
string(34) "sorti-des-poubelles-version-courte"
["to_ping"]=>
string(0) ""
["pinged"]=>
string(0) ""
["post_modified"]=>
string(19) "2016-03-02 15:09:49"
["post_modified_gmt"]=>
string(19) "2016-03-02 13:09:49"
["post_content_filtered"]=>
string(0) ""
["post_parent"]=>
int(0)
["guid"]=>
string(32) "http://www.auderset.com/?p=10815"
["menu_order"]=>
int(0)
["post_type"]=>
string(4) "post"
["post_mime_type"]=>
string(0) ""
["comment_count"]=>
string(1) "0"
["filter"]=>
string(3) "raw"
["post_content_ml"]=>
string(17047) "[:fr]
Retrouvez la version longue de ce texte ici :
http://www.auderset.com/blog/sorti-des-poubelles
La souffrance qui creuse jusqu'à la profondeur.
Des années durant, mon pote Mickey Mouse (rdvf1 p182) a connu les souffrances d'une maladie incurable. Il a bien demandé à Dieu de le guérir, mais sans résultat. Parfois aussi, il a pleuré le fils qu'il pensait ne jamais avoir. Au lieu de se révolter (ce qui à bien y réfléchir... n'arrange rien !), il le chercha davantage, criant à Lui durant la nuit et trouva consolation. Il y gagna en amitié avec son Créateur, en flexibilité philosophique, mais aussi en compassion pour ceux qui, frappés par la dureté de la vie, touchent le fond.
*/&%ӂ de machine !!!
La machine à laver le linge de Mickey souffre d'un dysfonctionnement psychiatrique aggravé, elle éclate en cris aigus sans prévenir, se bloque, a des convulsions incontrôlées et vomit du linge sale.
Le serpent des maires
Marre de cette machine infernale, il faut changer d'air !
Mick part donc boire un pot chez ses amis réfugiés politiques kosovars, du quartier d'à-côté.
C'est Mickey qui défendaient toute cette famille contre ce serpent à 9 têtes qu'est l'administration (si tu lui en coupes une, une autre repousse ayant la forme d'une demande de formulaire !) et c'est lui aussi qui faisait le taxi pour toute la famille.
L'aubaine du siècle
En passant au supermarché, il voit une fantastique aubaine, une machine à laver en promotion flambant neuve... si brillante, que c'est à croire qu'elle lui fait de l’œil. Il est sur le point de signer sur le champ un contrat de mariage avec elle, avec pour dot le reste de toutes ses économies, mais au moment d'indiquer l'adresse de livraison, au lieu d'indiquer son adresse, il y annote celle de la famille kosovare. Car se dit-il, « cette famille nombreuse en a sûrement plus besoin que moi».
La securitate débarque
Trois jours plus tard, madame Kosovare l'appelle terrifiée, Mick accourt aussitôt. En arrivant chez ses amis, il assiste à une scène tragi-comique un peu étrange. La famille retranchée dans le corridor de leur appartement, fait face à deux solides gaillards bien décidés à y pénétrer. Quand madame Kosovare voit Mickey, elle accourt vers lui les bras en l'air :
- il veulent nous voler notre vieille machine à laver !
Et c'est avec toutes les peines du monde, que Mick leur explique qu'un donateur anonyme leur a offert une machine neuve pour remplacer l'ancienne. Peu habitués au bonheur, les regards incrédules des deux parents kosovars se croisent, l'ambiance se calme. Quand la famille commence à réaliser, à croire, ce qui se passe, les cris de drame se transforment petit à petit exclamation de joie tintée d’incompréhension : qui a bien pu leur faire un tel cadeau !?!
Mickey qui feint l’ignorance comme personne, hausse épaules, sourcil, lèvre inférieure, indique nonchalamment le ciel :
- ça doit être Dieu...
En y repensant, assis seul chez lui Mickey a le sourire. Son bonheur, aurait été parfait si un cri strident suivi d’éructation compulsive ne l'avait pas sorti brutalement de ses rêveries :
*/&% de machine !!!
Bien plus tard, sans un mot d'adieu la famille Kosovare déménage, trouve d'autres compatriotes et oublie Mickey. Ils n'avaient probablement plus besoin de ses services...
Visite bénéfique
Lorsque Mickey entreprend un voyage pour me visiter, c'est tout un événement. Il ne peut s'empêcher de m'apporter des cartons de nourriture pour que nous manquions de rien, même s'il possède bien moins que moi. Lorsqu'il retourne chez lui, je sais que quelque chose l'y attend : la solitude. Mais je me console avec cette certitude : Dieu le visite lui aussi, lui tient compagnie, et lui non plus ne vient pas les mains vides.
Un jour comme un autre, sans raison particulière, ni qu'aucun médecin ne puisse se l'expliquer, un fantastique miracle se produit : il guérit !
(est-ce la fin d'un stage ?)
A l'écoute du mal
Si Mickey a perdu son infirmité, il n'a pas pour autant réussi à se débarrasser de son altruisme galopant. Même s'il a gardé des séquelles sociales infligées par trop de solitude et cette tendance à se plaindre, il repère de loin la misère des autres. Enrichi d'une expérience qu'on ne pourra jamais acquérir sur les bancs d'une école, il sait l'écouter vraiment. Régulièrement son petit appart recueille les cas désespérés croisés dans la rue.
Mickey(a) l'indémontable
Un soir, alors que Mick visite une famille en difficulté, il remarque qu'un des jeunes ados Vivamexicocondostomateporfavor (ce n'est pas son vrai nom) ne va pas bien et l'invite à manger un kébab à l’extérieur, c'est mieux pour discuter de choses intérieures (et avec la bouche pleine pour mieux postillonner !).
Mickey décide de le prendre sous son aile, le visite régulièrement, l'invite à boire des pots, à sortir, à parler. Il découvre que Viva à constamment peur, peur de tout ! De la lumière, des bruits, de la foule, peur que le bâtiment s'écroule, des voix qu'il entend dans sa tête.... Petit à petit, Mickey cerne mieux le mal-être de l’adolescent : C'est avant tout (et une fois de plus !) les conséquences d'un père absent, mais aussi d'une famille dysfonctionnelle, d'un manque d'affection chronique, d'un excès de consommation de drogue, d'abus, etc.
La BD sans paroles qui laisse sans voix
Lors d'une visite de Viva, Mickey, l'air de rien, lui file une de mes BD sans paroles, avant de vaquer à ses occupations dans la cuisine. En revenant au salon, il arrête net son pas ainsi que la routine de ses pensées en découvrant la tête déconfite de Viva.
- Que se passe t'il, Viva ?! Tu as un malaise ?
D'une voix presque inaudible, Viva répond :
- c'est... c'est la BD... je m'y suis vu dedans...
Viva lui désigne une page du livre, Mickey, intrigué, s'approche lentement et ressent un relent de pitié qu'il contient au mieux lorsqu'il découvre le dessin d'un cœur abandonné dans les poubelles...
- tu es sûr que tu en es là... ?
Viva lève la tête, parcours le livre et, d'un coup, s'arrête à une autre page. Il regarde fixement l'illustration où l'on voit toujours le cœur dans la poubelle, mais cette fois avec Jésus qui s'en approche :
- non, c'est là ! je suis là !
Dieu hante le coin ; même Viva qui continue de feuilleter le livre a dû le remarquer. Arrivé à la dernière page, on y voit le dessin d'une main tendue vers le lecteur, comme une invitation à la saisir. Viva tourne le regard vers Mickey et la voix tremblante lui dit :
- j'aimerais donner ma vie à Jésus !
Et c'est ce qu'il fait. Simplement, là, fermant les yeux et s'adressant en une prière sincère à l'hôte invisible de ce lieu. L'instant est fort et décisif pour changer le cours de sa vie. Le regard de Mickey se trouble (fichu poussière dans l’œil !)
Début de chemin
Ce nouveau départ date d'à peine 1 mois, mais déjà l'entourage de Viva a remarqué quelque chose en plus. Pas juste un sourire que l'on croyait définitivement perdu, mais une force, une énergie qui n'était pas là auparavant. (« Force », « Énergie » encore des surnoms que l'on donne à Dieu).
Peu importe le chemin qu'il reste à accomplir vers la guérison,
pourvu que tu te sois décidé à le prendre, plutôt que de sombrer dans l'amertume.
L'autre soir, Viva a dit à Mickey :
- Mick... tu es comme un père pour moi.
(ha, encore cette poussière dans les yeux !)
Ps : Mickey a des douleurs aux cervicales qui lui sont apparues...
Ayez une pensée pour lui, je suis certain qu'il ne verra pas d'inconvénient si sa nouvelle formation ne dure pas trop longtemps.
Last new
Récemment, un valaisan a réimprimé 5'000 nouvelles BD sans paroles pour les distribuer dans sa région. Je prie qu’elle rencontre d'autres Viva(s).
Saahsal prend de l'ampleur
Plusieurs personnes-clés du monde de la musique régionale nous ont repérés et nous multiplions les dates dans des milieux alternatifs (décalés, Babyloniens, perdus, spécial, nouveau, etc.) du rock. Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à nous suivre, ça vous fera un moment récréatif et ça nous encouragera grave.
Aperçu des concerts :
mars
3 à L'entourloope de Chaux de Fonds https://www.facebook.com/events/1323889617636961
15 au Zélig (EPFL) Lausanne
24 Maison de paroisse, Neuveville
16 Avril, au Festiv'Art, Agen (FR) http://www.standup47.com/festivart/programme
21 Mai, au Glatz, Tramelan
18 Juin, Rotefabrik, Zürich
plus d'infos : www.saahsal.com
Témoignage et show
mars
le 4, Je donne un témoignage à Chavorney : http://www.auderset.com/news/soiree-temoignage-a-chavornay
le 13, je joue un spectacle au Valais : http://www.auderset.com/news/festival-des-familles
26 à La Roche-Sur-Yon (FR), j'y joue pour la première fois en Vendée « Athée non-pratiquant » : http://www.auderset.com/news/auderset-en-vendee
[:]"
["post_content_langs"]=>
array(1) {
["fr"]=>
bool(true)
}
["post_title_ml"]=>
string(46) "[:fr]Sorti des poubelles ( version courte )[:]"
["post_title_langs"]=>
array(1) {
["fr"]=>
bool(true)
}
}
Sorti des poubelles ( version courte )
object(WP_Post)#498 (28) {
["ID"]=>
int(10808)
["post_author"]=>
string(1) "1"
["post_date"]=>
string(19) "2016-02-28 01:49:53"
["post_date_gmt"]=>
string(19) "2016-02-27 23:49:53"
["post_content"]=>
string(20840) "
Trouvez la version courte de cette histoire ici :
http://www.auderset.com/blog/sorti-des-poubelles-version-courte
La souffrance qui creuse jusqu'à la profondeur.
Des années durant, mon pote Mickey Mouse (rdvf1 p182) a connu les souffrances d'une maladie incurable. Il a bien demandé à Dieu de le guérir, mais sans résultat. Parfois aussi, il a pleuré le fils qu'il pensait ne jamais avoir. Au lieu de se révolter (ce qui à bien y réfléchir... n'arrange rien !), il le chercha davantage, criant à Lui durant la nuit et trouva consolation. Il y gagna en amitié avec son Créateur, en flexibilité philosophique, mais aussi en compassion pour ceux qui, frappés par la dureté de la vie, touchent le fond.
*/&%ӂ de machine !!!
La machine à laver le linge de Mickey souffre d'un dysfonctionnement psychiatrique aggravé, elle éclate en cris aigus sans prévenir, se bloque, a des convulsions incontrôlées et vomit du linge sale. Son propriétaire dépité a beau faire mine d’ausculter l'intérieur de cet animal malade, il n'a trouvé d'autre remède que de le lui réenfoncer dans la gorge ce maudit linge ! (et c'est reparti pour un tour !)
Le serpent des maires
Marre de cette machine infernale, il faut changer d'air !
Mick part donc boire un pot chez ses amis réfugiés politiques kosovars, du quartier d'à-côté.
Ces derniers croyaient fuir les bourreaux de la torture en quittant leur pays, mais les voilà maintenant aux prises avec les bureaux de l'administration (la comparaison est audacieuse, j'en conviens). Harcelés, sommés de subir règlements, dates butoirs, formulaires adéquats, tous écrits en bureaucratique (une langue étrangère même pour le français moyen n'ayant pas fait Science Po !), les pauvres bougres ne s'en sortaient pas. C'est une fois de plus que Mickey, qui défendaient toute cette famille contre ce serpent à 9 têtes (si tu lui en coupes une, une autre repousse ayant la forme d'une demande de formulaire !) et c'est lui aussi qui faisait le taxi pour toute la famille.
L'aubaine du siècle
En passant au supermarché, il voit une fantastique aubaine, une machine à laver en promotion flambant neuve... si brillante, que c'est à croire qu'elle lui fait de l’œil. Il est sur le point de signer sur le champ un contrat de mariage avec elle, avec pour dot le reste de toutes ses économies, mais au moment d'indiquer l'adresse de livraison, au lieu d'indiquer son adresse, il y annote celle de la famille kosovare. Car se dit-il, « cette famille nombreuse en a sûrement plus besoin que moi».
La securitate débarque
Trois jours plus tard, madame Kosovare l'appelle terrifiée, Mick accourt aussitôt. En arrivant chez ses amis, il assiste à une scène tragi-comique un peu étrange. La famille retranchée dans le corridor de leur appartement, fait face à deux solides gaillards bien décidés à y pénétrer. Quand madame Kosovare voit Mickey, elle accourt vers lui les bras en l'air :
- il veulent nous voler notre vieille machine à laver !
Et c'est avec toutes les peines du monde, que Mick leur explique qu'un donateur anonyme leur a offert une machine neuve pour remplacer l'ancienne. Peu habitués au bonheur, les regards incrédules des deux parents kosovars se croisent, l'ambiance se calme. Quand la famille commence à réaliser, à croire, ce qui se passe, les cris de drame se transforment petit à petit exclamation de joie tintée d’incompréhension : qui a bien pu leur faire un tel cadeau !?!
Mickey qui feint l’ignorance comme personne, hausse épaules, sourcil, lèvre inférieure, indique nonchalamment le ciel :
- ça doit être Dieu...
Et ce n'est pas tout faux, car ce qu'il faut, c'est bien du divin à l’intérieur, pour être capable de faire ça.
En y repensant, assis seul chez lui Mickey a le sourire, non seulement de voir la joie sincère qu'il a pu produire dans ses amis, mais aussi amusé d'avoir su garder l’anonymat. Son bonheur, aurait été parfait si un cri strident suivi d’éructation compulsive ne l'avait pas sorti brutalement de ses rêveries :
*/&% de machine !!!
Bien plus tard, sans un mot d'adieu la famille Kosovare déménage, trouve d'autres compatriotes et oublie Mickey. Ils n'avaient probablement plus besoin de ses services...
Visite bénéfique
Lorsque Mickey entreprend un voyage pour me visiter, c'est tout un événement. Il ne peut s'empêcher de m'apporter des cartons de nourriture pour que nous manquions de rien, même s'il possède bien moins que moi. Il est comme ça mon pote Mickey, il a le cœur sur la main. Lorsqu'il retourne chez lui, je sais que quelque chose l'y attend : la solitude. Mais je me console avec cette certitude : Dieu le visite lui aussi, lui tient compagnie, et lui non plus ne vient pas les mains vides.
Un jour comme un autre, sans raison particulière, ni qu'aucun médecin ne puisse se l'expliquer, un fantastique miracle se produit : il guérit !
(est-ce la fin d'un stage ?)
A l'écoute du mal
Si Mickey a perdu son infirmité, il n'a pas pour autant réussi à se débarrasser de son altruisme galopant. Même s'il a gardé des séquelles sociales infligées par trop de solitude et cette tendance à se plaindre, il repère de loin la misère des autres. Enrichi d'une expérience qu'on ne pourra jamais acquérir sur les bancs d'une école, il sait l'écouter vraiment. Régulièrement son petit appart recueille les cas désespérés croisés dans la rue.
Parfois on aimerait que Dieu descende régler tous les problèmes,
et on oublie qu'il est déjà là, actif à travers des gens réceptifs à ses valeurs.
Mickey(a) l'indémontable
Un soir, alors que Mick visite une famille en difficulté, il remarque qu'un des jeunes ados Vivamexicocondostomateporfavor (ce n'est pas son vrai nom) ne va pas bien et l'invite à manger un kébab à l’extérieur, c'est mieux pour discuter de choses intérieures (et avec la bouche pleine pour mieux postillonner !). Mais Vivamexicocondos... bref Viva se comporte de manière étrange, ses paroles ressemblent carrément à de la drague et lorsqu'il lui fait du pied, Mickey choqué recule brusquement, mais très vite, il décide de voir au-delà de la situation, reprend ses esprits et sans se démonter lui lance :
- heu... t'es sérieux, là ?
Un peu gêné, Viva baisse le ton et répond :
- Désolé... je ne sais plus où j'en suis, je suis perdu...
Ému, Mickey décide de le prendre sous son aile, le visite régulièrement, l'invite à boire des pots, à sortir, à parler. Il découvre que Viva à constamment peur, peur de tout ! De la lumière, des bruits, de la foule, peur que le bâtiment s'écroule, des voix qu'il entend dans sa tête.... Petit à petit, Mickey cerne mieux le mal-être de l’adolescent : C'est avant tout (et une fois de plus !) les conséquences d'un père absent, mais aussi d'une famille dysfonctionnelle, d'un manque d'affection chronique, d'un excès de consommation de drogue, d'abus, etc.
La BD sans paroles qui laisse sans voix
Lors d'une visite de Viva, Mickey, l'air de rien, lui file une de mes BD sans paroles, avant de vaquer à ses occupations dans la cuisine. En revenant au salon, il arrête net son pas ainsi que la routine de ses pensées en découvrant la tête déconfite de Viva.
- Que se passe t'il, Viva ?! Tu as un malaise ?
D'une voix presque inaudible, Viva répond :
- c'est... c'est la BD...
- qu'est-ce qu'il y a ? Elle ne te plaît pas ?
- non, non, elle est très jolie, c'est juste que... je m'y suis vu dedans...
Viva lui désigne une page du livre, Mickey, intrigué, s'approche lentement et ressent un relent de pitié qu'il contient au mieux lorsqu'il découvre le dessin d'un cœur abandonné dans les poubelles... mais alors une pensée s'impose à lui, celle d'un troisième personnage invisible, mais bien présent dans l'appart lui disant :
-non, ce n'est pas là qu'il en est...
Mickey réalise que quelque chose d'important est en train de se passer et demande à Viva :
- tu es sûr que tu en es là... ?
Viva lève la tête, parcours le livre et, d'un coup, s'arrête à une autre page. Il regarde fixement l'illustration où l'on voit toujours le cœur dans la poubelle, mais cette fois avec Jésus qui s'en approche :
- non, c'est là ! je suis là !
Mickey ne peut s'empêcher de regarder discrètement autour de lui, plus de doute, Dieu hante le coin ; même Viva qui continue de feuilleter le livre a dû le remarquer. Arrivé à la dernière page, on y voit le dessin d'une main tendue vers le lecteur, comme une invitation à la saisir. Viva tourne le regard vers Mickey et la voix tremblante lui dit :
- j'aimerais donner ma vie à Jésus !
Et c'est ce qu'il fait. Simplement, là, fermant les yeux et s'adressant en une prière sincère à l'hôte invisible de ce lieu. L'instant est fort et décisif pour changer le cours de sa vie. Le regard de Mickey se trouble (fichu poussière dans l’œil !)
Début de chemin
Ce nouveau départ date d'à peine 1 mois, mais déjà l'entourage de Viva a remarqué quelque chose en plus. Pas juste un sourire que l'on croyait définitivement perdu, mais une force, une énergie qui n'était pas là auparavant. (« Force », « Énergie » encore des surnoms que l'on donne à Dieu).
Peu importe le chemin qu'il reste à accomplir vers la guérison,
pourvu que tu te sois décidé à le prendre, plutôt que de sombrer dans l'amertume.
L'autre soir, Viva a dit à Mickey :
- Mick... tu es comme un père pour moi.
(ha, encore cette poussière dans les yeux !)
Ps : Mickey a des douleurs aux cervicales qui lui sont apparues...
Ayez une pensée pour lui, je suis certain qu'il ne verra pas d'inconvénient si sa nouvelle formation ne dure pas trop longtemps.
Last new
Récemment, un valaisan a réimprimé 5'000 nouvelles BD sans paroles pour les distribuer dans sa région. Je prie qu’elle rencontre d'autres Viva(s).
Saahsal prend de l'ampleur
Plusieurs personnes-clés du monde de la musique régionale nous ont repérés et nous multiplions les dates dans des milieux alternatifs (décalés, Babyloniens, perdus, spécial, nouveau, etc.) du rock. Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à nous suivre, ça vous fera un moment récréatif et ça nous encouragera grave.
Aperçu des concerts :
mars
3 à L'entourloope de Chaux de Fonds https://www.facebook.com/events/1323889617636961
15 au Zélig (EPFL) Lausanne
24 Maison de paroisse, Neuveville
16 Avril, au Festiv'Art, Agen (FR) http://www.standup47.com/festivart/programme
21 Mai, au Glatz, Tramelan
18 Juin, Rotefabrik, Zürich
plus d'infos : www.saahsal.com
Témoignage et show
mars
le 4, Je donne un témoignage à Chavorney : http://www.auderset.com/news/soiree-temoignage-a-chavornay
le 13, je joue un spectacle au Valais : http://www.auderset.com/news/festival-des-familles
26 à La Roche-Sur-Yon (FR), j'y joue pour la première fois en Vendée « Athée non-pratiquant » : http://www.auderset.com/news/auderset-en-vendee
"
["post_title"]=>
string(38) "Sorti des poubelles ( version longue )"
["post_excerpt"]=>
string(0) ""
["post_status"]=>
string(7) "publish"
["comment_status"]=>
string(6) "closed"
["ping_status"]=>
string(6) "closed"
["post_password"]=>
string(0) ""
["post_name"]=>
string(19) "sorti-des-poubelles"
["to_ping"]=>
string(0) ""
["pinged"]=>
string(0) ""
["post_modified"]=>
string(19) "2016-03-02 15:10:38"
["post_modified_gmt"]=>
string(19) "2016-03-02 13:10:38"
["post_content_filtered"]=>
string(0) ""
["post_parent"]=>
int(0)
["guid"]=>
string(32) "http://www.auderset.com/?p=10808"
["menu_order"]=>
int(0)
["post_type"]=>
string(4) "post"
["post_mime_type"]=>
string(0) ""
["comment_count"]=>
string(1) "0"
["filter"]=>
string(3) "raw"
["post_content_ml"]=>
string(20848) "[:fr]
Trouvez la version courte de cette histoire ici :
http://www.auderset.com/blog/sorti-des-poubelles-version-courte
La souffrance qui creuse jusqu'à la profondeur.
Des années durant, mon pote Mickey Mouse (rdvf1 p182) a connu les souffrances d'une maladie incurable. Il a bien demandé à Dieu de le guérir, mais sans résultat. Parfois aussi, il a pleuré le fils qu'il pensait ne jamais avoir. Au lieu de se révolter (ce qui à bien y réfléchir... n'arrange rien !), il le chercha davantage, criant à Lui durant la nuit et trouva consolation. Il y gagna en amitié avec son Créateur, en flexibilité philosophique, mais aussi en compassion pour ceux qui, frappés par la dureté de la vie, touchent le fond.
*/&%ӂ de machine !!!
La machine à laver le linge de Mickey souffre d'un dysfonctionnement psychiatrique aggravé, elle éclate en cris aigus sans prévenir, se bloque, a des convulsions incontrôlées et vomit du linge sale. Son propriétaire dépité a beau faire mine d’ausculter l'intérieur de cet animal malade, il n'a trouvé d'autre remède que de le lui réenfoncer dans la gorge ce maudit linge ! (et c'est reparti pour un tour !)
Le serpent des maires
Marre de cette machine infernale, il faut changer d'air !
Mick part donc boire un pot chez ses amis réfugiés politiques kosovars, du quartier d'à-côté.
Ces derniers croyaient fuir les bourreaux de la torture en quittant leur pays, mais les voilà maintenant aux prises avec les bureaux de l'administration (la comparaison est audacieuse, j'en conviens). Harcelés, sommés de subir règlements, dates butoirs, formulaires adéquats, tous écrits en bureaucratique (une langue étrangère même pour le français moyen n'ayant pas fait Science Po !), les pauvres bougres ne s'en sortaient pas. C'est une fois de plus que Mickey, qui défendaient toute cette famille contre ce serpent à 9 têtes (si tu lui en coupes une, une autre repousse ayant la forme d'une demande de formulaire !) et c'est lui aussi qui faisait le taxi pour toute la famille.
L'aubaine du siècle
En passant au supermarché, il voit une fantastique aubaine, une machine à laver en promotion flambant neuve... si brillante, que c'est à croire qu'elle lui fait de l’œil. Il est sur le point de signer sur le champ un contrat de mariage avec elle, avec pour dot le reste de toutes ses économies, mais au moment d'indiquer l'adresse de livraison, au lieu d'indiquer son adresse, il y annote celle de la famille kosovare. Car se dit-il, « cette famille nombreuse en a sûrement plus besoin que moi».
La securitate débarque
Trois jours plus tard, madame Kosovare l'appelle terrifiée, Mick accourt aussitôt. En arrivant chez ses amis, il assiste à une scène tragi-comique un peu étrange. La famille retranchée dans le corridor de leur appartement, fait face à deux solides gaillards bien décidés à y pénétrer. Quand madame Kosovare voit Mickey, elle accourt vers lui les bras en l'air :
- il veulent nous voler notre vieille machine à laver !
Et c'est avec toutes les peines du monde, que Mick leur explique qu'un donateur anonyme leur a offert une machine neuve pour remplacer l'ancienne. Peu habitués au bonheur, les regards incrédules des deux parents kosovars se croisent, l'ambiance se calme. Quand la famille commence à réaliser, à croire, ce qui se passe, les cris de drame se transforment petit à petit exclamation de joie tintée d’incompréhension : qui a bien pu leur faire un tel cadeau !?!
Mickey qui feint l’ignorance comme personne, hausse épaules, sourcil, lèvre inférieure, indique nonchalamment le ciel :
- ça doit être Dieu...
Et ce n'est pas tout faux, car ce qu'il faut, c'est bien du divin à l’intérieur, pour être capable de faire ça.
En y repensant, assis seul chez lui Mickey a le sourire, non seulement de voir la joie sincère qu'il a pu produire dans ses amis, mais aussi amusé d'avoir su garder l’anonymat. Son bonheur, aurait été parfait si un cri strident suivi d’éructation compulsive ne l'avait pas sorti brutalement de ses rêveries :
*/&% de machine !!!
Bien plus tard, sans un mot d'adieu la famille Kosovare déménage, trouve d'autres compatriotes et oublie Mickey. Ils n'avaient probablement plus besoin de ses services...
Visite bénéfique
Lorsque Mickey entreprend un voyage pour me visiter, c'est tout un événement. Il ne peut s'empêcher de m'apporter des cartons de nourriture pour que nous manquions de rien, même s'il possède bien moins que moi. Il est comme ça mon pote Mickey, il a le cœur sur la main. Lorsqu'il retourne chez lui, je sais que quelque chose l'y attend : la solitude. Mais je me console avec cette certitude : Dieu le visite lui aussi, lui tient compagnie, et lui non plus ne vient pas les mains vides.
Un jour comme un autre, sans raison particulière, ni qu'aucun médecin ne puisse se l'expliquer, un fantastique miracle se produit : il guérit !
(est-ce la fin d'un stage ?)
A l'écoute du mal
Si Mickey a perdu son infirmité, il n'a pas pour autant réussi à se débarrasser de son altruisme galopant. Même s'il a gardé des séquelles sociales infligées par trop de solitude et cette tendance à se plaindre, il repère de loin la misère des autres. Enrichi d'une expérience qu'on ne pourra jamais acquérir sur les bancs d'une école, il sait l'écouter vraiment. Régulièrement son petit appart recueille les cas désespérés croisés dans la rue.
Parfois on aimerait que Dieu descende régler tous les problèmes,
et on oublie qu'il est déjà là, actif à travers des gens réceptifs à ses valeurs.
Mickey(a) l'indémontable
Un soir, alors que Mick visite une famille en difficulté, il remarque qu'un des jeunes ados Vivamexicocondostomateporfavor (ce n'est pas son vrai nom) ne va pas bien et l'invite à manger un kébab à l’extérieur, c'est mieux pour discuter de choses intérieures (et avec la bouche pleine pour mieux postillonner !). Mais Vivamexicocondos... bref Viva se comporte de manière étrange, ses paroles ressemblent carrément à de la drague et lorsqu'il lui fait du pied, Mickey choqué recule brusquement, mais très vite, il décide de voir au-delà de la situation, reprend ses esprits et sans se démonter lui lance :
- heu... t'es sérieux, là ?
Un peu gêné, Viva baisse le ton et répond :
- Désolé... je ne sais plus où j'en suis, je suis perdu...
Ému, Mickey décide de le prendre sous son aile, le visite régulièrement, l'invite à boire des pots, à sortir, à parler. Il découvre que Viva à constamment peur, peur de tout ! De la lumière, des bruits, de la foule, peur que le bâtiment s'écroule, des voix qu'il entend dans sa tête.... Petit à petit, Mickey cerne mieux le mal-être de l’adolescent : C'est avant tout (et une fois de plus !) les conséquences d'un père absent, mais aussi d'une famille dysfonctionnelle, d'un manque d'affection chronique, d'un excès de consommation de drogue, d'abus, etc.
La BD sans paroles qui laisse sans voix
Lors d'une visite de Viva, Mickey, l'air de rien, lui file une de mes BD sans paroles, avant de vaquer à ses occupations dans la cuisine. En revenant au salon, il arrête net son pas ainsi que la routine de ses pensées en découvrant la tête déconfite de Viva.
- Que se passe t'il, Viva ?! Tu as un malaise ?
D'une voix presque inaudible, Viva répond :
- c'est... c'est la BD...
- qu'est-ce qu'il y a ? Elle ne te plaît pas ?
- non, non, elle est très jolie, c'est juste que... je m'y suis vu dedans...
Viva lui désigne une page du livre, Mickey, intrigué, s'approche lentement et ressent un relent de pitié qu'il contient au mieux lorsqu'il découvre le dessin d'un cœur abandonné dans les poubelles... mais alors une pensée s'impose à lui, celle d'un troisième personnage invisible, mais bien présent dans l'appart lui disant :
-non, ce n'est pas là qu'il en est...
Mickey réalise que quelque chose d'important est en train de se passer et demande à Viva :
- tu es sûr que tu en es là... ?
Viva lève la tête, parcours le livre et, d'un coup, s'arrête à une autre page. Il regarde fixement l'illustration où l'on voit toujours le cœur dans la poubelle, mais cette fois avec Jésus qui s'en approche :
- non, c'est là ! je suis là !
Mickey ne peut s'empêcher de regarder discrètement autour de lui, plus de doute, Dieu hante le coin ; même Viva qui continue de feuilleter le livre a dû le remarquer. Arrivé à la dernière page, on y voit le dessin d'une main tendue vers le lecteur, comme une invitation à la saisir. Viva tourne le regard vers Mickey et la voix tremblante lui dit :
- j'aimerais donner ma vie à Jésus !
Et c'est ce qu'il fait. Simplement, là, fermant les yeux et s'adressant en une prière sincère à l'hôte invisible de ce lieu. L'instant est fort et décisif pour changer le cours de sa vie. Le regard de Mickey se trouble (fichu poussière dans l’œil !)
Début de chemin
Ce nouveau départ date d'à peine 1 mois, mais déjà l'entourage de Viva a remarqué quelque chose en plus. Pas juste un sourire que l'on croyait définitivement perdu, mais une force, une énergie qui n'était pas là auparavant. (« Force », « Énergie » encore des surnoms que l'on donne à Dieu).
Peu importe le chemin qu'il reste à accomplir vers la guérison,
pourvu que tu te sois décidé à le prendre, plutôt que de sombrer dans l'amertume.
L'autre soir, Viva a dit à Mickey :
- Mick... tu es comme un père pour moi.
(ha, encore cette poussière dans les yeux !)
Ps : Mickey a des douleurs aux cervicales qui lui sont apparues...
Ayez une pensée pour lui, je suis certain qu'il ne verra pas d'inconvénient si sa nouvelle formation ne dure pas trop longtemps.
Last new
Récemment, un valaisan a réimprimé 5'000 nouvelles BD sans paroles pour les distribuer dans sa région. Je prie qu’elle rencontre d'autres Viva(s).
Saahsal prend de l'ampleur
Plusieurs personnes-clés du monde de la musique régionale nous ont repérés et nous multiplions les dates dans des milieux alternatifs (décalés, Babyloniens, perdus, spécial, nouveau, etc.) du rock. Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à nous suivre, ça vous fera un moment récréatif et ça nous encouragera grave.
Aperçu des concerts :
mars
3 à L'entourloope de Chaux de Fonds https://www.facebook.com/events/1323889617636961
15 au Zélig (EPFL) Lausanne
24 Maison de paroisse, Neuveville
16 Avril, au Festiv'Art, Agen (FR) http://www.standup47.com/festivart/programme
21 Mai, au Glatz, Tramelan
18 Juin, Rotefabrik, Zürich
plus d'infos : www.saahsal.com
Témoignage et show
mars
le 4, Je donne un témoignage à Chavorney : http://www.auderset.com/news/soiree-temoignage-a-chavornay
le 13, je joue un spectacle au Valais : http://www.auderset.com/news/festival-des-familles
26 à La Roche-Sur-Yon (FR), j'y joue pour la première fois en Vendée « Athée non-pratiquant » : http://www.auderset.com/news/auderset-en-vendee
[:]"
["post_content_langs"]=>
array(1) {
["fr"]=>
bool(true)
}
["post_title_ml"]=>
string(46) "[:fr]Sorti des poubelles ( version longue )[:]"
["post_title_langs"]=>
array(1) {
["fr"]=>
bool(true)
}
}
Sorti des poubelles ( version longue )
Trouvez la version courte de cette histoire ici : http://www.auderset.com/blog/sorti-des-poubelles-version-courte La souffrance qui creuse jusqu’à la profondeur. Des années durant, mon pote Mickey Mouse (rdvf1 p182) a connu les souffrances d’une maladie incurable. Il a bien demandé à Dieu … More… More…
object(WP_Post)#497 (28) {
["ID"]=>
int(10794)
["post_author"]=>
string(1) "1"
["post_date"]=>
string(19) "2016-02-26 23:56:48"
["post_date_gmt"]=>
string(19) "2016-02-26 21:56:48"
["post_content"]=>
string(14232) "
Le temps des semailles (une idées qui germe)
Un langage universel
- Hey Alain, est-ce que tu réalises que tu fais partie d’une minorité de personnes, qui maitrisent un langage compris dans n’importe quel jargon de la planète, même par ceux qui ne savent pas lire ?
- Hein ? qui ? moi ? Mais comment... ?
- Par l’image ! Mon gros : l’image !
- Je ne suis pas gros !!!
Elle m’énerve ma conscience (vous z’êtes témoin : elle ne fait que de me parler de mon poids !!!)
Je réfléchis donc à une histoire sans parole qui résume, par l’image exclusivement, le cœur du message de la Bible. Je me met au travail... (et même, comparé à une baleine blanche, je suis carrément hyper maigre !!!)
Le temps de la croissance
L’étincelle dans les yeux de Doc
J’en oublie presque les réalités qui m’entourent durant les semaines que durent cette étape de création. Mon cœur ne bat plus que pour cette quête. Totalement absorbé par la tâche, je ne dors guère plus de 4 heures par nuit et m’éclate aux shots de pure adrénaline, puisée à même le fût de cette passion dévorante...
Ce n’est qu’une fois terminée l’esquisse en cours que je lève le nez de ma planche à dessins (tiens, il y a des gens autour de moi ?)... Et, comme dans le film « Retour vers le futur », à la manière du docteur Emmett Brown dans ses moments d’extases créatives, j’agrippe, hagard, un passant pour lui présenter mon dessin. Sans autres explications.
J’observe attentivement les traits de son visage lors de la lecture et, si j’y perçois la moindre grimace d’incompréhension, je lui arrache l’esquisse des mains, le laisse en plan avec ses interrogations pour aussitôt retourner à ma planche afin d’imaginer un scénario plus compréhensible.
Le temps de l’hiver (quand rien ne se passe)
« J’ai finiiii ! »...
C’est ce qu’enfant, je criais sur le pot quand j’avais fini de faire mes besoins... Mais ici, une fois mon oeuvre terminée (heu, la comparaison s’arrête là, hein!), silence, personne ne vient... Je me retrouve seul avec ma BD.
C’est comme si un acteur, pour la suite des opérations, avait omis de venir. N’a-t-il pas entendu l’appel ? Ne se sent-il pas à la hauteur ? Est-ce toi ? Comment faire maintenant parvenir à ses destinataires potentiels ce petit livre sans parole ?
L’exemple espagnol
Ce n’est pas la première fois que ce cas de figure m’arrive...
J’ai été investi par une violente poussée d’amour pour les peuples hispaniques, au point d’être ému aux larmes pour eux. (c’est grave docteur ?) Un tel amour ne pouvait que me venir d’en haut ! (perso, je n’ai rien de tel en stock). J’avais donc mis une énergie folle à faire traduire ma BD « Idées reçues » en espagnol avec du système D pur souche (connaissances, famille, etc...), et une fois fini : RIEN.
Je ne savais pas quoi faire du livre. Je l’ai rangé dans un tiroir de l’atelier en même temps que mes espoirs pour lui, et je suis passé à autre chose.
Tout faire soi-même
Comment faire maintenant parvenir aux gens ce petit livre sans paroles ?
Je bénéficie d’un petit réseau francophone, mais pas encore d’un espagnol et encore moins d’un mondial.... N’y tenant plus, je décide de revêtir pour un temps, l’habit d’un autre : celui du prospecteur.
partie 2 partie 3 partie 4 "
["post_title"]=>
string(51) "Le Maître des saisons Version complète (partie 1)"
["post_excerpt"]=>
string(0) ""
["post_status"]=>
string(7) "publish"
["comment_status"]=>
string(6) "closed"
["ping_status"]=>
string(6) "closed"
["post_password"]=>
string(0) ""
["post_name"]=>
string(35) "en-the-master-of-the-seasons-part-1"
["to_ping"]=>
string(0) ""
["pinged"]=>
string(0) ""
["post_modified"]=>
string(19) "2016-04-10 23:33:40"
["post_modified_gmt"]=>
string(19) "2016-04-10 21:33:40"
["post_content_filtered"]=>
string(0) ""
["post_parent"]=>
int(0)
["guid"]=>
string(32) "http://www.auderset.com/?p=10794"
["menu_order"]=>
int(0)
["post_type"]=>
string(4) "post"
["post_mime_type"]=>
string(0) ""
["comment_count"]=>
string(1) "0"
["filter"]=>
string(3) "raw"
["post_content_ml"]=>
string(38508) "[:fr]
Le temps des semailles (une idées qui germe)
Un langage universel
- Hey Alain, est-ce que tu réalises que tu fais partie d’une minorité de personnes, qui maitrisent un langage compris dans n’importe quel jargon de la planète, même par ceux qui ne savent pas lire ?
- Hein ? qui ? moi ? Mais comment... ?
- Par l’image ! Mon gros : l’image !
- Je ne suis pas gros !!!
Elle m’énerve ma conscience (vous z’êtes témoin : elle ne fait que de me parler de mon poids !!!)
Je réfléchis donc à une histoire sans parole qui résume, par l’image exclusivement, le cœur du message de la Bible. Je me met au travail... (et même, comparé à une baleine blanche, je suis carrément hyper maigre !!!)
Le temps de la croissance
L’étincelle dans les yeux de Doc
J’en oublie presque les réalités qui m’entourent durant les semaines que durent cette étape de création. Mon cœur ne bat plus que pour cette quête. Totalement absorbé par la tâche, je ne dors guère plus de 4 heures par nuit et m’éclate aux shots de pure adrénaline, puisée à même le fût de cette passion dévorante...
Ce n’est qu’une fois terminée l’esquisse en cours que je lève le nez de ma planche à dessins (tiens, il y a des gens autour de moi ?)... Et, comme dans le film « Retour vers le futur », à la manière du docteur Emmett Brown dans ses moments d’extases créatives, j’agrippe, hagard, un passant pour lui présenter mon dessin. Sans autres explications.
J’observe attentivement les traits de son visage lors de la lecture et, si j’y perçois la moindre grimace d’incompréhension, je lui arrache l’esquisse des mains, le laisse en plan avec ses interrogations pour aussitôt retourner à ma planche afin d’imaginer un scénario plus compréhensible.
Le temps de l’hiver (quand rien ne se passe)
« J’ai finiiii ! »...
C’est ce qu’enfant, je criais sur le pot quand j’avais fini de faire mes besoins... Mais ici, une fois mon oeuvre terminée (heu, la comparaison s’arrête là, hein!), silence, personne ne vient... Je me retrouve seul avec ma BD.
C’est comme si un acteur, pour la suite des opérations, avait omis de venir. N’a-t-il pas entendu l’appel ? Ne se sent-il pas à la hauteur ? Est-ce toi ? Comment faire maintenant parvenir à ses destinataires potentiels ce petit livre sans parole ?
L’exemple espagnol
Ce n’est pas la première fois que ce cas de figure m’arrive...
J’ai été investi par une violente poussée d’amour pour les peuples hispaniques, au point d’être ému aux larmes pour eux. (c’est grave docteur ?) Un tel amour ne pouvait que me venir d’en haut ! (perso, je n’ai rien de tel en stock). J’avais donc mis une énergie folle à faire traduire ma BD « Idées reçues » en espagnol avec du système D pur souche (connaissances, famille, etc...), et une fois fini : RIEN.
Je ne savais pas quoi faire du livre. Je l’ai rangé dans un tiroir de l’atelier en même temps que mes espoirs pour lui, et je suis passé à autre chose.
Tout faire soi-même
Comment faire maintenant parvenir aux gens ce petit livre sans paroles ?
Je bénéficie d’un petit réseau francophone, mais pas encore d’un espagnol et encore moins d’un mondial.... N’y tenant plus, je décide de revêtir pour un temps, l’habit d’un autre : celui du prospecteur.
partie 2 partie 3 partie 4 [:de]
Die Saatzeit (eine keimende Idee)
Eine universelle Sprache
- Hey, Alain, weißte eigentlich, dass du zu einer Minderheit gehörst, die eine Sprache spricht, die jeder auf diesem Planeten versteht, selbst der, der nicht mal lesen kann?
- Was? Wer? Ich? Aber wie denn...?
- Mit Bildern, Dickerchen! Bildern!
- Ich bin nicht dick!
Mein Gewissen nervt!
(Ihr habt´s mitgekriegt, es redet nur über mein Gewicht!!!)
Ich überlege mir also eine Geschichte ohne Worte, welche allein durch Bilder das Herzstück der biblischen Botschaft zusammenfasst. Ich beginne mit der Arbeit...
(Und übrigens, wenn man mich mit einem Walfisch vergleicht, bin ich sogar spindeldürr!!)
Die Zeit des Wachstums
Das Funkeln in den Augen vom Doc
Ich vergesse dabei fast die Wirklichkeit, die mich umgibt, während der Wochen, in denen die Schritte zur Erschaffung dieser Geschichte erfolgen. Mein Herz schlägt nur noch für dieses Ziel. Völlig versunken in diese Arbeit schlafe ich selten mehr als vier Stunden pro Nacht und berausche mich regelrecht euphorisch an dem puren Adrenalinkick, den ich aus dieser verzehrenden Leidenschaft schöpfe.
Erst wenn die Skizze fertig ist, hebe ich den Kopf von meinem Zeichenbrett. (Nanu, es sind Leute um mich herum?) ...
Und, genau wie im Film „Zurück in die Zukunft“, nach der Art von Dr. Emmett Brown, schnappe ich mir, total verstört, in einem Augenblick schöpferischer Entzückung, einen Passanten und zeige ihm mein Bild. Ohne weitere Erläuterung.
Ich beobachte genau seine Gesichtszüge während der Lektüre und, wenn ich den geringsten Ausdruck des Unverständnisses wahrnehme, reiße ich ihm die Skizze aus den Händen, lasse ihn allein mit seinen Fragen und kehre sofort zurück zu meinem Zeichenbrett, um mir ein verständlicheres und leichteres Szenario auszudenken.
Die Zeit des Winters (wenn nichts passiert)
„Bin feeertiiiig!“...
Es sind die Worte, die ich als Kind gerufen habe, wenn ich auf meinem Töpfchen mein Geschäft verrichtet hatte... Aber jetzt, nachdem mein Werk fertig ist (Ähh... der Vergleich hört übrigens hier auf!), herrscht Ruhe. Keiner kommt. Ich stehe mit meinem Comic allein da.
Es ist, als ob ein Schauspieler, auf den man wartet, vergessen hätte, auf die Bühne zu kommen. Hat er denn die Regieanweisung verpasst? Fühlt er sich überfordert? Hättest du vielleicht, lieber Leser, kommen sollen, um mir zu helfen? Wie soll nun dieses kleine Buch ohne Worte seine potentiellen Adressaten erreichen?
Das spanische Musterbeispiel
Es ist nicht das erste Mal, dass ich so etwas erlebe...
Ich empfinde eine heftige Liebe für die hispanischen Völker. Es geht so weit, dass ich für sie Tränen vergossen habe. (Ist es schlimm, Herr Doktor?) Eine solche Liebe konnte nur von oben geboren werden. (Ich habe für meinen Teil nichts dergleichen auf Lager). Ich hatte eine wahnsinnige Energie darauf verwendet, mein Comic „Ach, du lieber Himmel“ ins Spanische übersetzen zu lassen, allein durch pures Vitamin B (Bekannte, Familie usw.). Und am Ende: NICHTS.
Ich wusste gar nicht, was ich mit dem Buch machen sollte. Ich habe es mitsamt meinen Hoffnungen in eine Schublade in meinem Atelier geräumt und an was anderem gearbeitet.
If you would like to see this book, Ach, du lieber Himmel, click here: http://www.auderset.com/de/comics/idees-recues-1
Alles muss man immer allein machen
Wie soll ich nun dieses Buch ohne Worte unter die Leute bringen?
Ich verfüge über ein kleines französischsprachiges Netz, aber ich kenne kein spanischsprachiges und noch weniger ein weltweites...
Da ich es nicht mehr aushalte, entschließe ich mich, für eine Zeitlang, die Kleider eines andern anzuziehen: die des Promoters.
Zweiter Teil Dritter Teil Vierter Teil
[:en]
A time to sow (an idea that germinates)
A universal language
‘Hey Alain, do you realise that you are one of the few people who are fluent in a language understood in any lingo on the planet, even by those who can’t read?’
‘Eh? Who? Me? How’s that...?’
‘Through pictures! You fattie: pictures!’
‘I’m not fat!!!’
My conscience is getting to me (you're witnesses: all it ever does is go on at me about my weight!!!)
So I think up a story without words which sums up, exclusively in pictures, the heart of the Bible’s message. I set to work...(compared to a white whale, I’m even …..downright ultra slim!!!!)
A time to grow
The twinkle in Doc's eyes
I almost forget the realities that surround me during the weeks that this stage of the creative process lasts. All my heart beats for now is this quest. Totally absorbed in the task, I scarcely sleep more than 4 hours a night and get a boost from shots of pure adrenaline, drawn straight from the cask of this all-consuming passion...
Only once the sketch I am working on is finished do I lift my nose from my drawing board. (Well I never, are there people around me?)...
And, as in the film “Back to the Future”, in the manner of Doctor Emmett Brown in his moments of ecstatic creativity, crazed, I grab a passer-by to show him my drawing. Without any further explanations.
I watch his facial features attentively while he is reading, and if I detect him pulling the slightest grimace of incomprehension, I snatch the sketch from his hands, leave him high and dry with his questions, to return straightaway to my drawing board in order to think up a more comprehensible scenario.
Winter time (when nothing happens)
‘I’ve fiiiiiinished!’...
This is what I used to shout as a child on the potty when I had finished doing my business… But here, once my work is finished, (er….the comparison stops there, okay!?), there’s silence, no-one comes…
I find myself alone with my comic book.
It’s as if a workman had failed to turn up to finish the job.
Didn’t he hear the call? Doesn’t he feel up to it? Might that be you? How can we now get this little book without words into the hands of the potential target audience?
If you would like to see the little book without words, click here:http://www.auderset.com/en/bd-sans-parole
The Spanish example
This isn't the first time that this situation has happened to me…..
I was filled with a strong surge of love for Spanish-speaking peoples, to the point of being moved to tears for them. (Is it serious, doctor?) A love like that could only come to me from above! (Personally, I have nothing of that kind in stock.) I therefore put a crazy amount of energy into translating my comic book "Conventional Wisdom"*1 into Spanish using my pure line of descent to help me out (friends, family, etc...) and once it was finished: NOTHING.
I didn't know what to do with the book. I put it away in a drawer in the workshop alongside my hopes for it, and I moved on to something else.
If you would like to see this book, Conventional Wisdom, click here: http://www.auderset.com/en/comics/idees-recues-1
DIY
How are we now going to get this little book without words into people’s hands?
I benefit from having a small network within the French-speaking world, but not a Spanish one as yet, let alone a global one…..
Not content to stop there, I decide to don, for a while, the guise of another: that of a prospector.
part 2 part 3 part 4
[:es]
El tiempo de la siembra (está brotando una idea)
El idioma universal
- Oye Alain, ¿te has dado cuenta de que formas parte de una minoría de personas que dominan un idioma que se puede entender en cualquier jerga del planeta, incluso por aquellos que no saben leer?
- ¿Qué? ¿Quién, yo? ¿Pero cómo...?
- ¡pues con imágenes, gordito con imágenes!
- ¡¡¡Yo no soy gordito!!!
Mi conciencia me saca de quicio
(Vosotros sois testigos : ¡¡¡No hace más que hablar de mi gordura!!!)
Entonces me puse a imaginar una historia exclusivamente dibujada
que resumiera el centro del mensaje de la Biblia.
( ¡¡¡E incluso, comparándome con una vaca no estoy tan gordo!!!)
El tiempo del crecimiento
El brillo en los ojos de Doc
Casi me olvido de las realidades que me rodean durante las semanas que dura esta etapa de la creación, mi corazón no late más que para esta tarea. No duermo más que unas 4 horas cada noche y me siento como si estuviera bebiendo a tragos adrenalina, extraída directamente de la fuente de esa pasión que me devora,
Sólo una vez finalizado levanto la nariz de mi mesa de dibujo (¡vaya, pero si hay gente a mi alrededor!). Igual que el doctor Emmett Brown ("Regreso al futuro") en sus momentos de éxtasis creativo, atrapo a alguien que pasa a mi lado para mostrarle mi dibujo sin más explicaciones. Observo atentamente los rasgos de su cara durante la lectura, y si veo el menor gesto de incomprensión, le arranco el boceto de las manos, le dejo solo con sus preguntas y vuelvo enseguida a mi mesa para imaginar algo que sea más comprensible.
El tiempo del invierno
"¡Terminéééé!"
Así gritaba cuando era niño y había acabado de hacer mis necesidades…
Pero aquí, una vez finalizada mi obra, ( oye… la comparación termina aquí, ¿vale?)
Silencio, nadie viene...
Me encuentro solo con mi cómic. Es como si el responsable de las siguientes operaciones hubiera omitido venir.
¿No ha oído el llamado? ¿ no se siente a la altura de las circunstancias?¿eres tú? ¿ y ahora qué hago para hacer llegar a la gente este librito sin palabras?
El ejemplo español
No es la primera vez que me sucede…
He recibido un enorme sentimiento de amor por los pueblos hispanos, hasta el punto de emocionarme hasta las lágrimas por ellos. (¿ es grave doctor?) ¡ un amor así sólo podía venir de lo Alto! ( por lo menos yo no tengo nada parecido en stock). Empleé pues toda mi energía en hacer traducir mi cómic “Idées reçues¨ « ¡Ay, Dios mío! » (pincha aquí para verlo: http://www.auderset.com/es/comics/idees-recues-1) en español con el sistema casero de pura cepa (amigos, familiares, étc…), y una vez terminado: nada.
No sabía qué hacer con el libro. Lo metí en un cajón del taller al mismo tiempo que las esperanzas que había puesto en él, y me dediqué a otra cosa.
Hacer todo por mí mismo
¿Qué tengo que hacer ahora para que llegue a la gente este pequeño libro sin palabras?
Disfruto de una pequeña red francófona, pero no española. Y mucho menos mundial… Como no aguanto más, decido ponerme por un tiempo el traje de otro: el del buscador de soluciones
Continuará la próxima semana…
pincha aquí, para ver este librito: http://www.auderset.com/es/bd-sans-parole
parte 2 parte 3 parte 4
[:]"
["post_content_langs"]=>
array(4) {
["fr"]=>
bool(true)
["de"]=>
bool(true)
["en"]=>
bool(true)
["es"]=>
bool(true)
}
["post_title_ml"]=>
string(185) "[:fr]Le Maître des saisons Version complète (partie 1)[:de]Der Herr der Jahreszeiten (Erster Teil )[:en]The Master of the seasons (part 1)[:es]EL SEÑOR DE LAS ESTACIONES (parte 1)[:]"
["post_title_langs"]=>
array(4) {
["fr"]=>
bool(true)
["de"]=>
bool(true)
["en"]=>
bool(true)
["es"]=>
bool(true)
}
}
Le Maître des saisons Version complète (partie 1)
object(WP_Post)#496 (28) {
["ID"]=>
int(10787)
["post_author"]=>
string(1) "1"
["post_date"]=>
string(19) "2016-02-25 17:47:20"
["post_date_gmt"]=>
string(19) "2016-02-25 15:47:20"
["post_content"]=>
string(416) "
Plus d'info sur: bonnenouvellesuryon.free.fr"
["post_title"]=>
string(19) "Auderset en Vendée"
["post_excerpt"]=>
string(0) ""
["post_status"]=>
string(7) "publish"
["comment_status"]=>
string(6) "closed"
["ping_status"]=>
string(6) "closed"
["post_password"]=>
string(0) ""
["post_name"]=>
string(18) "auderset-en-vendee"
["to_ping"]=>
string(0) ""
["pinged"]=>
string(0) ""
["post_modified"]=>
string(19) "2016-04-28 13:33:05"
["post_modified_gmt"]=>
string(19) "2016-04-28 11:33:05"
["post_content_filtered"]=>
string(0) ""
["post_parent"]=>
int(0)
["guid"]=>
string(32) "http://www.auderset.com/?p=10787"
["menu_order"]=>
int(0)
["post_type"]=>
string(4) "post"
["post_mime_type"]=>
string(0) ""
["comment_count"]=>
string(1) "0"
["filter"]=>
string(3) "raw"
["post_content_ml"]=>
string(424) "[:fr]
Plus d'info sur: bonnenouvellesuryon.free.fr[:]"
["post_content_langs"]=>
array(1) {
["fr"]=>
bool(true)
}
["post_title_ml"]=>
string(27) "[:fr]Auderset en Vendée[:]"
["post_title_langs"]=>
array(1) {
["fr"]=>
bool(true)
}
}
Auderset en Vendée
Plus d’info sur: bonnenouvellesuryon.free.fr More…
object(WP_Post)#485 (28) {
["ID"]=>
int(10774)
["post_author"]=>
string(1) "1"
["post_date"]=>
string(19) "2016-02-24 14:45:27"
["post_date_gmt"]=>
string(19) "2016-02-24 12:45:27"
["post_content"]=>
string(711) "Il y a possibilité de voir le spectacle sans participer à la journée.
Dans ce cas l'entrée est libre

"
["post_title"]=>
string(21) "Festival des familles"
["post_excerpt"]=>
string(0) ""
["post_status"]=>
string(7) "publish"
["comment_status"]=>
string(6) "closed"
["ping_status"]=>
string(6) "closed"
["post_password"]=>
string(0) ""
["post_name"]=>
string(21) "festival-des-familles"
["to_ping"]=>
string(0) ""
["pinged"]=>
string(0) ""
["post_modified"]=>
string(19) "2016-04-28 13:34:15"
["post_modified_gmt"]=>
string(19) "2016-04-28 11:34:15"
["post_content_filtered"]=>
string(0) ""
["post_parent"]=>
int(0)
["guid"]=>
string(32) "http://www.auderset.com/?p=10774"
["menu_order"]=>
int(0)
["post_type"]=>
string(4) "post"
["post_mime_type"]=>
string(0) ""
["comment_count"]=>
string(1) "0"
["filter"]=>
string(3) "raw"
["post_content_ml"]=>
string(719) "[:fr]Il y a possibilité de voir le spectacle sans participer à la journée.
Dans ce cas l'entrée est libre

[:]"
["post_content_langs"]=>
array(1) {
["fr"]=>
bool(true)
}
["post_title_ml"]=>
string(29) "[:fr]Festival des familles[:]"
["post_title_langs"]=>
array(1) {
["fr"]=>
bool(true)
}
}
Festival des familles
Il y a possibilité de voir le spectacle sans participer à la journée. Dans ce cas l’entrée est libre More…
