Dispute avec Dieu

Avec Jésus, on s’est disputé! (c’est lui ka commencé!)

Voilà des années que je lui demande un truc super important pour vivre et qu’il ne me le donne pas!

“pourquoi, Seigneur? Est-ce que dans le fond tu t’en f… c’est égal?!”

(J’sais bien que non, qu’Il m’aime comme un dingue, mais c’est pour provoquer: c’est une technique de fille!)


La réponse (celle que j’ai entendue) me vint un peu plus d’un jour plus tard.

Lors du culte, une petite dame, pas du tout au courant et d’habitude discrète,

se leva et lança (question hauteur, ça revient au même que si elle était restée assise):

– “Euh… Le Seigneur te répond concernant la réponse à ta prière: Je n’utilise pas la même logique que toi.”

Boum! J’ai souri, entendre Sa réponse, même négative, c’était mon plus grand besoin.


Un job pour toi

Je creusais à côté de mon jardin

(en fait, je défonce le trottoir: oui, je déteste le bitume! Aaaaah! Ça fait du bien!!!)

quand tout à coup je surpris une conversation entre Dieu et Job (j’ai la Bible dans les écouteurs):

Job se plaignait, Dieu lui répliqua qu’il fallait avoir confiance en sa supériorité de sagesse

et Lui apprit qu’il n’était pas quelqu’un d’insensible puisque même quand une biche souffre en mettant bas, ça l’émeut.

“Tiens, Jésus dit aussi que Dieu se soucie même d’un moineau qui tombe à terre…”


Ok, Seigneur, merci d’avoir pris le temps de m’expliquer, j’ai confiance en ta bienveillance…

(Murmure: mais ça aurait été plus simple de me donner ce que j’avais demandé…)


As-tu de la sève qui circule?

L’autre jour, dans la forêt, Dieu m’a montré une branche sectionnée,

la partie “libre” (ha ha! tu parles!) complètement sèche et la partie unie à l’arbre pleine de vie.

Jésus a dit: -“Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits….” (Jean 15:5)

Quand Jésus me parle et moi lui réponds (ou l’inverse), c’est comme la sève qui passe.

Sans ce dialogue, on s’appelle toujours “branche” (ou “croyant”), mais en réalité on est sec, vide (juste religieux, quoi).

 


Bref, tendrement se disputer avec Dieu, c’est mieux que d’être un gars sans histoire… avec Lui.


Alain

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