Dis-lui que je l’aime…

 

Ouvriers par amour
Je suis en tournée au Québec et entre deux spectacles, je visite la mission de La ligue pour la lecture de la Bible (elle distribue mes livres dans ce pays).
Pendant leur pause, autour d’un verre, je prends le temps d’écouter ce que les uns et les autres me confient et les encourage de mon mieux.
Puis c’est au tour de mon équipe rapprochée de l’Atelier Auderset, restée en Suisse, que je contacte via le net. En effet, ils sont toujours au taquet, pour achever les dernières corrections de « Rendez-vous dans la forêt 3 ». Qu’ils soient proches ou éloignés, j’admire ces ouvriers qui, avec peu de salaire et beaucoup de bénévolat, s’engagent ainsi pour leur prochain. Car qu’on l’écrive, le confectionne, le soutienne ou le distribue, ça reste un acte d’amour. Tellement de gens ont positivement changé leur vie en renouant avec Dieu, suite à la lecture des 2 précédents tomes…

 

Bureau décapotable
A la Ligue, on m’a bien proposé un bureau à l’intérieur des locaux, mais ça me dérange d’avoir un plafond comme limite et d’être séparé du ciel par un mur de béton. Je me suis donc improvisé un bureau de fortune avec un escabeau de chantier sur une sorte de balcon abandonné.
Le soleil me taquine en m’empêchant de voir correctement mon écran mais, c’est de bonne guerre, j’ai trop besoin de la chaleur de ses caresses sur ma peau que je peux tout lui pardonner. Être ici seul avec Dieu, comme ce matin dans la forêt, c’est tout ce qu’il me faut pour pouvoir écrire correctement.

 

Dis-lui que je l’aime…
Mon corps n’ayant toujours pas compris l’histoire du décalage horaire, je me dois de l’aider un peu avec un café. Lorsque je lance, dans le bureau, à qui veut l’entendre, que je pars à l’aventure pour trouver un Tim Horton (sorte de fast-cafétéria), Guillaume, le nouveau directeur de la LLB, saute aussitôt de sa chaise de travail pour m’accompagner. Je crois qu’après avoir passé des heures à essayer de dénouer des nœuds administratifs, il a besoin d’une récréation. Mais pas de bol, ceux-ci le poursuivent durant tout notre trajet en s’immisçant dans nos conversations et via des appels incessants sur son cellulaire.
Lorsque je me saisis de mon café latte caramel, je lis le prénom de la serveuse sur son badge et je sens aussitôt quelque chose qui me presse sur le cœur. Je rejoins songeur la porte de sortie qu’on me tient poliment. Mais comme je le pressentais, le Seigneur me souffle une pensée pour elle :
– Dis-lui que je l’aime…
Ce genre de pensées, je le sais, sont des trains à saisir en marche qui ne repasseront plus. Alors j’évite de trop réfléchir pour ne pas le rater et retourne aussitôt au guichet. Je lève la main pour attirer l’attention de la serveuse, mais celle-ci est déjà affairée à une autre commande et ne me voit plus. Alors bravant poliment la colonne, je me déplace pour bien être en face d’elle et je l’appelle :
– Marie… !
Ici, lorsqu’elle qu’on prononce son nom, c’est parce qu’on lui veut quelque chose. Elle me regarde, et je devine que derrière son sourire, elle se demande déjà quel pouvait bien être le problème. A-t-elle bien fait tout son travail à l’égard du client que je suis ? Mais en même temps, elle a perçu quelque chose d’étrange et d’intriguant pour ce lieu de travail où on ne la voit plus, elle non plus…. Il y a beaucoup trop de douceur, à la limite de la familiarité, dans la manière dont on vient de prononcer son nom. Ayant toute son attention, je poursuis…
– Je sais que ce que je vais vous dire peut vous paraître étrange, mais Dieu m’a dit qu’il vous aime… qu’il pense et tient beaucoup à vous…
Son sourire se décrispe pour devenir vrai ; il y a une pointe d’étonnement dans ses yeux, mais il est aussitôt atténué par un trop plein d’émotion. Le temps d’une seconde, j’ai vu Marie… Comme une fleur qui s’ouvre, elle est sortie du rôle de serveuse qu’on lui a assigné. Car cette inconnue est bien plus qu’elle ne paraît et peut-être qu’elle ne le sait pas elle-même. Je ne connais rien de leur histoire commune, entre Dieu et elle. Leur idylle a-t-elle seulement commencé…?
Perso, je suis convaincu que n’importe qui sur terre, consciemment ou non, a déjà une histoire avec son Créateur qui n’attend que de mûrir. Et moi, je suis juste un gars (comme vous) qui donne des rendez-vous pour qu’ils puissent se cueillir l’un l’autre. Avant de repartir, je lui lance encore.
– …Vous pouvez vous adresser à Lui directement, il vous écoutera…. Bonne journée Marie.
D’un mouvement de la tête, elle me remercie et me renvoie mon adieu d’un signe de main. Elle jette encore un dernier regard furtif, avant de me voir disparaître, happé par la rue parmi des centaines de figurants du film de sa vie. Il me semble avoir entendu un « merci » timide en plus de celui que j’ai déjà vu dans ses yeux. Et alors que nous rentrons, Guillaume et moi prions pour Marie… Ce n’est pas grand-chose, mais je sais que si Jésus est connu pour calmer les tempêtes, il peut tout aussi bien les provoquer. Quoi qu’il en soit, ça restera une histoire d’amour.

 

Rendez-vous dans la forêt 3
Si je vous raconte cette petite anecdote avec Marie la serveuse du Tim Horton, c’est pask je crois qu’elle résume un peu l’esprit de ce livre. Je suis convaincu qu’il va être un rendez-vous personnel avec Dieu pour beaucoup de gens. Mais pour qu’il puisse voir le jour, j’ai besoin de vous.

 

Recherche de fonds via le collector
Un grand merci à tous ceux qui ont réagi à mon dernier email, nous en avons vendu 70 exemplaires ! Mais il va falloir encore un miracle ! Car pour pouvoir l’imprimer, ce « Rendez-vous dans la forêt 3 », il nous faut arriver à 120 exemplaires D’ICI LA FIN DE LA SEMAINE.

 

Comment participer ?
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Priez pour un miracle Ce samedi, 30 juin Je donnerai mon témoignage à Orléans ! http://www.auderset.com/news/le-temoignage-da-auderset

 

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