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24.10.16 – Pendant deux ans, Véronique, adepte de feng shui et de reiki, fait de terribles cauchemars remplis de présences maléfiques. Jusqu’à ce qu’un ouvrage d’Alain Auderset l’amène à rencontrer l’amour de Dieu…
Ceux qui connaissent le parcours d’Alain Auderset se souviennent que le bédéiste chrétien a découvert le message de l’Evangile grâce au petit journal «Tournesol». Quelle joie pour lui, quand une mère de famille se tourne à son tour vers Jésus suite à la lecture de Rendez-vous dans la forêt, dans lequel il relate son amitié avec Dieu! Un ouvrage, dont le second tome vient de paraître.
Les nuits de Véronique sont des plus agitées. Depuis son premier module de feng shui, cette mère de famille belge fait des cauchemars dignes d’un film d’horreur: elle se retrouve face à des «entités», qui bien que d’apparence lumineuse, tentent de prendre possession de son corps.

 

Présences invisibles
Dans le foyer, mari et enfants sont parfois réveillés par l’agitation de Véronique. Alex tente de calmer son épouse, dont le corps en sueur est en proie à des spasmes et des crises d’angoisse. La situation s’aggrave encore lorsqu’une formatrice feng shui choisit leur maison pour démontrer comment «nettoyer» spirituellement des pièces en invoquant des «guides ou êtres de lumière».
La famille commence alors à entendre des bruits de pas et des coups au grenier. Leur plus jeune fille évoque alors elle aussi des visions angoissantes. Même en plein jour, Véronique a la sensation de présences invisibles dans la maison.

Que leur arrive-t-il?
Parce que l’école publique ne leur convient pas, le couple a scolarisé sa fillette dans une école chrétienne. Ils en apprécient la qualité pédagogique, mais aussi que les valeurs de respect et partage ne soient pas seulement prônées, mais vécues. Tout naturellement, Véronique se lie d’amitié avec Sandra, une autre maman. Un jour de septembre 2015, celle-ci lui donne le livre d’Alain Auderset. Un bouquin sur Dieu? Véronique a développé un total rejet de la religion, après avoir été obligée d’aller à la messe, enfant. Mais en recherche de sens, de réponses à ses questions et de réconfort, la jeune mère s’est intéressée de près aux soins énergétiques, voire aux pratiques ésotériques. Formée au reiki, une méthode de guérison par les mains, elle distribue des centaines de cartes de visite. Aucun client ne viendra frapper à sa porte. «J’ai été protégée, mais je ne l’ai compris que plus tard», confie-t-elle.

Pourquoi pas moi?
Mais revenons au livre d’Alain Auderset. «Sandra était convaincante et le livre était un bel objet en soi.» Un témoignage l’interpelle particulièrement. Sur le site de l’auteur, elle découvre aussi le message du salut en Jésus-Christ. Timidement, elle commence à s’adresser à Dieu. Sandra lui fait découvrir d’autres livres chrétiens, dont les BD Marcel qui emballent particulièrement Alex. Face à ces témoignages, une petite graine de foi germe chez Véronique: «Pourquoi pas moi?» Bientôt, Sandra et les siens emmènent la famille de Véronique dans une librairie chrétienne et lui offre la Bible Express, dans laquelle elle se plonge.
Devenues proches, les deux familles discutent souvent de la foi. En août dernier, lors d’un repas, Véronique ose parler de ses cauchemars. Elle a découvert avec surprise que la Bible mentionne le monde spirituel et que Jésus chassait les mauvais esprits. Mais aussi que Dieu met en garde contre les pratiques occultes (Deut. 18). «Tu sais quoi faire maintenant», lui lance le mari de Sandra à la fin de la soirée.
Cette nuit-là, Véronique fait alors cette prière : «Dieu, je sais que tu es là. Je te demande de chasser Satan de mes rêves. Je te confie mes rêves». Et de poursuivre: «Cette nuit-là, j’ai rêvé avec intensité que je triais et rangeais ma bibliothèque. Je me suis réveillée avec la conviction que c’est ce que je devais faire.» Le lendemain, elle passe à l’action, emballant tous ses livres sur des sujets ésotériques, ainsi que ses jeux de cartes de tarot et oracle. Mais au fur à mesure de la journée naît la conviction que ce n’est pas suffisant: «On a tout brûlé le soir même, le lendemain et surlendemain. Il y en avait vraiment beaucoup!»
Depuis cet acte d’obéissance, Véronique ne fait plus de cauchemars. En lisant les Actes, elle a ressenti le besoin pressant de se faire baptiser. Chose faite ce 27 septembre dans la mer du Nord: «J’ai vécu mon baptême comme une évidence, un besoin de changement impérieux, un signe que j’avais saisi la main tendue par Dieu». A présent, toute la famille trouve dans la Bible la sagesse pour son quotidien.

Article original sur www.christianismeaujourdhui.info


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