La sortie impossible de RDVF3 et la promesse

 

Accident alpin de ouf!

Le paysage alpin est juste splen-di-de! Un magnifique petit lac d’eau pure est bordé d’une pittoresque route, celle que j’emprunte. À son extrémité, au loin, je vois déjà le chalet où elle me mêne. Je roule tranquille avec ma petite voiture rouge. Tout est bien, jusqu’au moment où ma route disparaît littéralement sous l’eau. En effet, l’eau du lac déborde et couvre mon chemin sur près de deux cents mètres! C’est inquiétant… Mais que faire? Je prends mon courage à deux mains et décide de surmonter cette contrariété, je peux y arriver!

Après m’être arrêté suffisamment de temps pour m’en convaincre, je prends mon élan et prie pour que ça passe. Au moment où les roues avant percutent l’eau, je sens que j’ai déjà perdu beaucoup de ma force d’enthousiasme d’il y a deux minutes. Les éléments de la nature, loin de n’être que beaux, sont puissants (et pas forcement de mon côté!). De rage je presse toujours à fond sur les gaz. Je n’ose imaginer ce qui arriverait si je restais coincé au beau milieu de l’inondation.

Comme dans presque tous les paradis, peu de gens y passent. Je ne peux compter que sur moi-même si ça tourne mal. À mesure que j’avance, je m’enfonce de plus en plus profond dans l’étendue d’eau. Mes roues sont déjà aux deux tiers sous l’eau, c’est grave flippant mais je refuse de m’arrêter à cette pensée comme si elle pouvait influencer la réalité. Déterminé, je continue, encouragé par le petit reste d’élan (impossible de faire demi-tour de toute façon). L’eau rentre à l’intérieur de ma voiture! (What!? C’est possible ça!?). Elle continue de monter dangereusement tout autour. Misère, c’est beaucoup plus profond que ça ne paraissait et comble de la mal-chance, l’eau débordant sur la route s’étend elle aussi!! Le pire qui puisse arriver arrive: ma voiture perd pied! Elle… elle flotte carrément! Mais ça ne va pas durer… Catastrophe, mon véhicule de tôle continue à s’enfoncer. Je panique. La voiture s’écarte légèrement de l’axe de la direction du chemin sans que je ne le décide. Je tourne frénétiquement le volant dans tous les sens, presse les gaz maintenant noyés, mais je ne contrôle plus rien du tout. L’eau, comme le reste de la nature, est totalement indifférente aux règles de circulation et de bienséance les plus élémentaires. À l’extérieur, l’eau du lac est arrivée au niveau du milieu de ma vitre et à l’intérieur, elle ne va pas tarder à la rejoindre. De petits ruisseaux s’infiltrent de partout. L’impensable est en train de se dérouler sous mes yeux!! la voiture est totalement immergée, dedans comme dehors, je suis sous l’eau et là… je me réveille.

(Je me disais bien que je n’ai pas de voiture rouge…!)

 

La promesse

Immédiatement après mon réveil, j’appelle mon chien (qui n’attendait que ça) et, chargé du souvenir de ce rêve, je quitte la civilisation de mon village pour rejoindre la nature.

  • Seigneur, que veut me dire ce rêve?

 

Je comprends alors que la route est mon activité ; le chalet mon but à atteindre. Je travaille en effet sur « Rendez-vous dans la forêt 3 » et j’ai peur de ne pas réussir à finir dans les meilleurs délais. Une pensée me traverse, une promesse que je saisis alors dans mon cœur comme une conviction:

  • Alain, l’eau n’est pas la réalité, c’est ton inquiétude… ça va aller.

 

La confiance retrouvée, je suis rassuré. Je rentre pour faire sa fête à mon petit déjeuner et passe en vitesse à l’atelier. Toute l’équipe est affairée à m’aider dans les mille choses à faire sur le livre. Le temps de débloquer les questions urgentes, je repars aussiôt. Je trouve refuge sur le coin d’une table de bistrot entourée de suffisamment de quiétude pour me plonger aussitôt dans la rédaction du chef d’oeuvre (non, un livre, ce serait trop facile!). Je suis seul, en compagnie du soleil (à moins que ce ne soit le Seigneur… je les confonds, ces deux, parfois!) et j’écris…

 

Rejoint par la réalité

Mais à mesure que le temps se rapproche, je sens l’eau du stress (de la réalité) monter. Je dois avoir fini avant ma tournée au Canada. Et chaque fois que ça me parait impossible, je me remémore mon rêve et son explication qui me permettent de rester serein.

Le délai devient beaucoup plus menaçant et il tente de m’arracher des mains la quiétude avec des « Bah! ce n’est qu’un rêve…! ». Il aimerait que je bâcle mon travail pour le respecter, mais je refuse catégoriquement et retourne « voir » Jésus dans la forêt. Je ne lâche rien. Je décide de faire un pas après l’autre, sans jamais me précipiter (l’eau n’est pas la réalité!), pour rester dans le bon état d’esprit du livre.

J’ai maintenant renoncé à presque toutes les activités qui n’ont rien à voir avec ce livre (oui pask je mange et dors encore!) pour être plus sûr d’y arriver. Sauf qu’au moment de mon départ je n’ai toujours pas terminé. Même si tous les textes sont corrigés, il reste néanmoins un travail de finitions de ouf…! Sauf que cette année, j’ai une bénévole exceptionnelle du nom de Karin, qui a vraiment un don, une propension pour cette partie du travail (c’est quelque chose d’assez rare) et en plus elle le fait toujours dans la bonne humeur (!?!). Il y a aussi toute l’équipe avec Silas mon fils, Jean-Vincent, et deux autres bénévoles talentueux: Laëtitia et Nicolas qui s’occupent chacun d’un domaine précis. N’oublions pas Audrey, qui nous fait gagner du temps en nous préparant à manger, ainsi que Philippe qui assure le suivi avec l’imprimeur. Je n’ai jamais eu autant de monde qui m’aide à la sortie d’un livre…! C’est inespéré!

 

Canada in love

Alors même si la veille de mon départ j’ai des doutes, je m’accroche au rêve reçu et pars au Canada apporter tout l’amour que j’ai à disposition… Je communique quotidiennement avec l’atelier, mais loin de celui-ci, je n’ai plus que les questions urgentes à traiter. Et même si la tournée est intense, je la vis presque comme des vacances (me demandant parfois si j’en ai le droit…).

L’équipe a si bien assuré qu’à mon retour il ne me reste plus qu’à vérifier le travail fini.

Il est aujourd’hui dans les mains de l’imprimeur.

 

Dieu parle souvent dans les rêves. On passe à côté d’une bénédiction lorsqu’on les oublie et qu’on n’en débriefe pas avec Lui.

 

Fin? Non! Non! On n’est pas encore arrivés au chalet!!!

 

J’ai grave besoin de vous!

  La recherche de finances pour ce livre, c’est le collector!

Il nous faut en vendre au moins 120 pour pouvoir l’imprimer.

Mais pour l’instant nous n’en avons vendu que 30!

et il ne reste qu’une semaine pour y arriver!!!

 

Je sais, ça parait impossible… mais je m’accroche toujours au rêve reçu. Si les précédents livres vous ont parlé, alors ce message est pour vous. Tout comme cette formidable équipe de l’atelier autour de moi, vous pouvez participer!

Rendez la sortie de cette oeuvre possible,

– en le commandant à cette adresse: http://www.auderset.com/shop/product.php?id_product=89

– en en parlant autour de vous: Facebook, internet, ou aux gens (comme dans le temps), églises, écoles, au Colisée, à la maison blanche, aux alcooliques anonymes, etc.

– en demandant rapidement des flyers de souscription, pour en faire la pub à l’église que vous fréquentez (mais c’est juste juste)

 

À très plus!

Alain

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