La bénédiction du touriste…!

Bosser en mode « vacances ».
Je me retire 10 jours chez mes parents en Espagne (loin des tumultes de mon atelier et de son souci de fonctionnement qui me pèsent lourds ces temps-ci), pour rechercher calme et inspiration. Ça fait très longtemps que mon corps réclame des vacances. Je me réjouis tellement de ce temps où je vais pouvoir vous écrire librement… Ok, je réponds quand-même à mes e-mails, console des gens en pleurs au téléphone, prie pour eux, résous des crises à distance, mais quand j’écris sur des terrasses ensoleillées (un soleil assez fort pour qu’il se sente dans mes textes) et que Mark Knopfler avec la chaleur du son de sa guitare bienveillante me tiennent compagnie (heu…dans mon casque !)…je suis bien. Le soir, je dessine dans le salon à proximité de mes parents et de leur conversation. J’ai aussi trouvé un coin de terre désertique, avec des cactus, des buissons, qui dérangent personne où je joue de la guitare de tout mon saoul, (la musique me rend un peu pompette, j’aime bien ! ) et là aussi, je profite des derniers rayons du soleil, comme un fruit qu’on presse jusqu’à la dernière goutte…. mais tout ça en mode vacances évidemment…voilà (hum…oui, oui, je sais, ce n’est pas vraim…mais bon!)

 

Bénir !
Je commence la journée en marchant pied nu sur le sable, devant cette mer infinie qui s’arrête et repart constamment à mes pieds. Ha ! et ce soleil… je m’en nourris carrément! Je n’en finis pas de remplir mes yeux de ce spectacle grandiose de ouf, et une fois que le coeur m’en déborde, je m’assois à une table de terrasse et vous écris pour que rien ne se perde.

Le soir, je kiffe de me balader seul avec Dieu dans les rues désertes de la banlieue où nous vivons. J’observe et apprécie le calme de la nuit. Je bénis* ce pays, je bénis cette terre d’Espagne sur laquelle je pose mes pieds (j’en ai que deux, mais c’est déjà un bon début) et où il fait toujours grand soleil… je bénis ses habitants et je bénis ceux qui ne font que de passer…

 

Le jour de pluie
Ces temps ont vite passé, mais heureusement pour moi, j’ai appris (et ré-apprends encore et encore) à vivre au présent, ne permettant ni au passé, ni au futur de me le gâcher (en regrets ou en inquiétudes). En revenant de la ville, je repense à ces quelques jours privilégiés :

– Merci Seigneur pour ce temps ici…mais bon, c’est tout de même dommage qu’hier il a plu (c’était marrant, il y avait tellement d’eau que les bords de routes avaient des allures de rivières !) mais tranquille, c’est cool, le soleil est de retour maintenant….

Le Seigneur m’a répondu dans une pensée (oui, je lui ai donné tous les codes d’accès) :
– C’est toi le responsable de cette pluie, Alain.

– Hein quoi ? Pourq…mais je n’ai rien fait !

– N’as-tu pas béni cette terre?

– ….!!

Comme souvent, quand Jésus me dit quelque chose, un pan d’idées reçues s’effondre, agrandissant du même coup mon horizon. Je me remémore alors les paroles de mon père le jour de mon arrivée :
– Ca fait longtemps qu’il n’a pas plu ici, c’est pas facile pour les paysans du coin.

Mais moi, tellement « mode touriste », je n’ai entendu que ce qui m’intéressait :
– yesss du soleil !

C’est un peu perturbant de réaliser que lorsqu’on bénit, ce bien une fois manifeste, n’a pas toujours les apparences qu’on s’imaginait…

– Merci Jésus mon Ami si discret et si présent à la fois, tu m’épateras donc toujours… j’aime trop ta compagnie.

 

*) bénir : dire, souhaiter du bien au point qu’il arrive vraiment…

 

PS : Au moment où vous lirez ce message, je serai déjà de retour…. Dimanche, je parle à Genève et à Lausanne.

A+

Programme de ces jours pour rencontrer Alain avant Noël : http://www.auderset.com/news/programme-dalain-avant-noel

 

J’ai reçu un courrier étonnant: L’oubli de Rachna http://www.auderset.com/blog/loubli-de-rachna

 

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