Je viens d’avoir une conversation de ouf dans un rêve.
Mais “chéplustrop” avec qui c’était : un pote, moi-même ou Jésus… Bah, c’est probablement ce dernier (c’est tout à fait Son genre).
Bref, en ouvrant mes yeux ce matin, j’ai eu le « Woooow ! » admiratif qu’on a lorsqu’on se retrouve nez à nez avec un papillon magnifique. Je reste immobile dans mon lit pour ne surtout pas en effrayer le souvenir. Ça serait trop bête qu’il se fasse piétiner par des considérations banales du quotidien et s’envole hors de ma tête .
Pour passer délicatement mon rêve de mon inconscient à mon conscient, je verbalise à voix haute la pensée. Et dès que je l’ai fixée dans mes filets-mémoires, je saute de mon lit. J’embarque mon ordinateur à l’arrache et sans même prendre le temps de me chausser, je descends les escaliers 4 à 4. Je m’installe à la table du jardin pour définitivement l’inscrire.
Il est 7 heures du mat, je suis en pyjama, il y a quelques nuages, mais le soleil est en train de s’étirer au loin, parfait.
Conversation onirique
Etre déçu de ne pas avoir reçu ce que nous avons demandé à Dieu, c’est être à côté de la plaque et mal le connaître.
Lorsque nous Lui « passons commande » d’un objet ou d’un avenir précis, etc. en pensant que c’est ça qui fera notre bonheur, on a tout faux ! C’est nous imposer, à nous et à Lui, une vision du bonheur bien simpliste.
Sommes-nous donc si sûrs de savoir ce qui est vraiment bon pour nous ? Hum… est-ce que tu écoutes tes besoins en superficiel ou en profondeur ? Es-tu capable d’aller au fond de toi et de connaître tes vrais besoins comme Dieu le fait ? Sérieux, Lui, il a toujours plusieurs coups à l’avance et voit encore plus loin… jusque dans ton au-delà.
Les pantoufles du malheur
Qu’il faille les combattre ou les digérer, les épreuves apportent parfois plus de bien que de mal, que n’auraient pu te donner tes désirs confortables. Car face à l’adversité, nous cherchons Dieu comme jamais. Et franchement, c’est Lui la source du bonheur à laquelle notre âme aspire vraiment.
Le bonheur c’est Lui….
Recevoir des pantoufles moelleuses, quand c’est le temps de courir à toutes jambes, ce n’est pas un cadeau.
Mince la pluie !
Bon, repli stratégique ! Il me faut fuir le jardin. En plus, à l’heure qu’il est, sûrement que mon fils et toute l’équipe de l’atelier, à l’oeuvre juste en dessus, vont avoir besoin de moi.
Alors voilà, je vous laisse mon rêve, ce papillon magnifique, avec l’espoir qu’il vous bénisse autant que moi. (Hey ! Au loin, je vois que le soleil reviendra tout à l’heure, trop cool)
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